Ancien joueur de rugby au sein de l’Association sportive du port autonome d’Abidjan (ASPAA), de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire de rugby, ancien sociétaire de l’équipe de basketball et de handball de l'Asec Mimosas d'Abidjan, Arouna Sawadogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a également fait la natation sous les couleurs du Stade d'Abidjan à la piscine d'Etat de Treichville. Au Burkina Faso son pays d’origine où il réside actuellement, Me Sawadogo est président du conseil d’administration de Wanep/Burkina, président de l’association « le Tocsin » de la société civile burkinabè, directeur d’entreprise, sénateur de la Jeune chambre internationale du Burkina et membre du Lions club Ouaga Lumières. « L’homme aux multiples casquettes », semble porter avec désinvolture la densité de toutes ces charges, grâce à la pratique du sport. 4è Dan en Vovinam-Viêt Vo Dao (art martial Vietnamien), Arouna Sawadogo est également pratiquant de Taekwondo.
Comptable de formation, Me Arouna Sawadogo, n’a pu résister au fil du temps à sa passion ; Le sport. Né en 1957 sur les bords de la lagune ébrié en Côte d’Ivoire, Arouna Sawadogo a obtenu son Baccalauréat série G2 au lycée Voltaire de Marcory, avant de poursuivre ses études de gestion et comptabilité en cours du soir et par correspondance. La passion pour le sport en général et les arts martiaux en particulier, il dit l’avoir eu à Treichville, le quartier qui l’a vu naitre. « Pour éviter que nous fumions la cigarette, que nous buvions de l’alcool, les autorités ont obligé tous les enfants du quartier à faire du sport. Et moi j'ai choisi les arts martiaux et le rugby en son temps ».
Tout comme au Burkina où il est bien connu pour son engagement au sein de la société civile, Me Sawadogo, est une référence sous d’autres cieux dans le monde du sport. Ancien joueur de rugby au sein de l’Association sportive du port autonome d’Abidjan (ASPAA), de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire de rugby. Ancien sociétaire de l’équipe de basketball et de handball de l'Asec Mimosas d'Abidjan, il a également fait la natation sous les couleurs du Stade d'Abidjan à la piscine d'Etat de Treichville. Avec des amis expatriés, il est à l’origine de la création de la première Fédération burkinabè de rugby (FBR), dont il fut le premier président. « Le Burkina avait la seule équipe qui était à 100% africains affilié à la Fédération Africaine de Rugby », se souvient-il. Il est également l’un des principaux acteurs, à la création de la Fédération burkinabè de Vovinam-Viêt Vo Dao.
« J’ai dans le même temps commencé à donner des cours d’arts martiaux au Burkina. Notamment, en judo et le Vovinam-Viêt Vo Dao ». Parmi ses élèves, Me Apollinaire Ouédraogo, ceinture noir 4è Dan en Vovinam-Viêt Vo Dao. Toujours à la recherche de la perfection, il repart à Abidjan, où il obtient la ceinture noir 3è Dan avec son maître, N’goc Loc My, avant de revenir au Faso pour l’obtention de la ceinture noir 4è Dan chez maître Robert Eston. Aujourd’hui, le Voshin Sawadogo, peut avec légitimité, être fier d’avoir permis à des sportifs burkinabè de s’exprimer dans cette discipline qui du reste, était méconnu au pays des hommes intègres. Pourquoi ne pas être fier, lorsque le premier responsable des sports burkinabè, reconnait le travail abattu dans l’ombre et promet mettre les moyens nécessaires pour l’éclosion de cette discipline ? « C’est la première fois qu’une discipline remporte autant de médailles au niveau mondiale. Le ministère mettra tout en oeuvre pour que le stage des encadreurs au Sénégal soit effectif », avait indiqué le ministre des sports, Yacouba Ouédraogo, recevant le 1er août dernier, les Voshins burkinabè de retour du tournoi de Paris qui s’est déroulé du 19 au 27 juillet 2014, avec dans leurs valises, 15 médailles, dont 6 en or, 4 en argent et 5 en bronze. C’est donc à juste titre, que le premier Voshin burkinabè, a été fait officier dans l’ordre du mérite du Burkina Faso.
Abel AZONHANDE