Pour la première fois, Traoré Baba Adama, âgé de 6 ans, se rend à l’école, le matin du mardi 9 septembre 2025. Il habite à Koumassi, un quartier populaire d’Abidjan. Il est inscrit au Cours moyen première année (CP1). « J’ai porté un nouvel habit. Je suis content d’aller à l’école », dit-il, joyeux. Il est avec son grand frère Aboubcar Sidik qui est déjà scolarisé. Cette année, celui-ci fait le cours moyen première année (CM1). « L’année passée, j’ai mal travaillé. Cette année, je ferai mieux. Mon papa sera fier de moi », promet-il.
Aboubacar est admis en classe supérieure avec une note insuffisante. Environ une moyenne de 5 sur 10, comme nous a révélé son père. Il quitte une école privée pour une école publique. Et cela, pour plusieurs raisons. « Je lui ai fait changer d’école parce que la scolarité était trop élevée. Je l’envoie dans une école publique, afin qu’il continue là-bas. Il sera avec son petit frère au Groupe scolaire SICOGI-Nord-Est de Koumassi. C’est une bonne école qui est plus proche de nous. En plus de la qualité de l’enseignement de cette école, reconnue par tous les parents, je ne paierai rien. Ça me fera moins de dépenses », a fait savoir Koné Abdoul Karim, père des deux enfants. Il a lui-même déposé ses enfants à l’école. « Leur sœur ainée viendra les chercher à midi », dit-il, avant de partir.
La cour de l’école est vide. Il est 9 heures. Les élèves sont déjà en classe avec leurs maîtres. Des parents retardataires continuent de venir avec leurs enfants. « Dans cette école, ils commencent vite les cours. Je sais que je suis en retard », nous lance une mère. Elle se précipitait vers la salle de classe avec son fils. Cette réalité démontre l’effectivité de la rentrée scolaire le lundi 8 septembre 2025. « Comme vous le constatez, on a commencé. Tout se passe bien », nous dit Mme Zamblé, enseignante de la classe de CP1. Et d’ajouter : « Les parents viennent progressivement avec leurs enfants. Nous continuons de les recevoir. Mais d’ici la fin de la semaine, toutes les classes seront remplies ».
Il faut rappeler que l’inscription est gratuite dans toutes les écoles primaires publiques. Pour les enfants qui viennent pour la première fois à l’école, comme le petit Traoré Adama, ils doivent avoir six ans ou plus pour être au CP1. Ceux qui ont moins de six ans sont dirigés vers la maternelle.
Mouhamed I. Koné
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