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Côte d’Ivoire. A « la Foire de la Tabaski », les bêtes coûtent les yeux de la tête

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A la Foire de la Tabaski à Adjamé, le parc des boeufs.. et celui des béliers et moutons.

Bientôt un an que le parc à bétail situé à Adjamé est délocalisé à Anyama. Le site est en attente d’être transformé en une nouvelle gare routière. Cependant, il est partiellement occupé par des garages automobiles et un …nouveau petit parc à bétail. Pourquoi ces nouveaux occupants sont-ils là? Si les garagistes nous évitent, l’un des responsables du nouveau parc nous donne des raisons. « Non, ce n'est pas le retour du parc à bétail. C’est plutôt une foire de la tabaski que vous voyez », précise-t-il.

« Le Parc à bétail à bien été délocalisé à Anyama. Mais étant donné que chaque commune à son lieu de vente de bétails, nous avons sollicité le Ministre Gouverneur Cissé Ibrahim Bacongo et le Maire d’Adjamé, afin de nous permettre de vendre nos moutons et bœufs sur l’ancien site du parc. Ils ont accepté et nous l’avons dénommée “Foire de la tabaski 2025 ”. C’est pour deux semaines, juste le temps de permettre aux jeunes de la commune de vendre leurs bêtes et permettre aux parents d’en acheter tout près d’eux », affirme-t-il.

Sur cet ancien site devenu nouveau, on trouve uniquement des bœufs. A l’opposé, derrière la route, ce sont les moutons. Les enclos pour les bœufs et ceux pour les moutons sont loués aux commerçants respectivement à 250 000 francs et 50 000 francs CFA. Ceux-ci critiquent ces tarifs jugés exorbitants. « C’est trop cher. Pourtant, ils n’ont fait que piquer des fers et mettre des cordes pour délimiter les enclos. En plus, on paie la confection des caisses de nourriture de bétail à 50 000 francs et le sac de nourriture à 100 000 francs. En deux semaines, comment pourrait-on rentabiliser toutes ces dépenses? », s’interroge un commerçant.

« Les bœufs, on parle de 400 à 600 000 F. Les moutons, c’est au moins 150 000 F. Il y en a de 250 000 F également. C’est cher, mais je vais prendre un mouton »

Un autre commerçant ajoute : « Je pense qu’on va rejoindre nos frères qui ont abandonné le bétail pour faire autre chose. On a été chassé de Port-Bouet ensuite d’Adjamé. On est parti à Anyama, là-bas, l’espace est moins hygiénique, il y a insuffisamment d’enclos et en plus c’est cher. Il varie de 500 000 francs à 800 000 francs CFA. C’est compliqué ».

Tout de même, quelques clients viennent. Ils sont plus tentés par l’achat de moutons que de bœufs. « Les bœufs, on parle de 400 à 600 000 francs. Les moutons, c’est au moins 150 000 francs. Il y en a de 250 000 francs également. C’est cher, mais je vais prendre un mouton », déclare un fidèle. Tout se passe bien pour le moment en termes de sécurité. La Police nationale, la Police municipale et l’équipe de sécurité de la Foire veillent toutes au grain.

Moussa I. Koné




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