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Côte d'Ivoire. Conflit foncier : Coffi-Studer tient à disposer de l'intégralité de son terrain

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La société SCI Oceanor, par la voie de sa représentante, Mme Martine Coffi-Studer a publié une note d’information, le lundi 17 mars 2025, pour dit elle « rétablir la véracité des faits » dans l’affaire l’opposant à la Société de Transport Lagunaire (STL) en bordure de lagune à Treichville.

Selon cette note, la société Oceanor est « propriétaire d’une parcelle de terrain d’une superficie de 12 249 m2 située à Abidjan Treichville, de la circonscription foncière de Bingerville », avec un Arrêté de Concession provisoire datant du 3 avril 2009. La STL a obtenu 10 461 m2 de cette parcelle aux termes d’un Arrêté pris par le ministre des Transports le 16 juin 2016, à titre de « concession provisoire » pour la réalisation et l’exploitation d’un réseau de transport lagunaire par bateau bus. Mais, « contre toute attente, nous avons été amenés à constater que des travaux de constructions étaient entrepris par la société STL sur une partie de notre terrain », révèle Mme Studer.


Lire aussi :Côte d'Ivoire. Litige foncier- La Société de Transport lagunaire lave Bictogo et charge Coffi Studer


Ayant constaté un empiètement de 5 706 m2 de sa parcelle de terrain, la société Oceanor dit avoir informé dès 2017, par voie d’huissier, la société STL de cet empiètement et lui avoir fait sommation de libérer les lieux occupés et de démolir toute construction réalisée sur cette partie de son terrain. Cependant, la STL n’a pas tenu compte de cette sommation, ce qui a conduit à plusieurs procès, aux termes desquels le droit de propriété de SCI Oceanor a été confirmé et l’empiètement de la société STL attesté.

La société Oceanor rappelle que sa volonté n’est pas de s’opposer à l’exercice de la concession de service public de la société STL, mais « d’obtenir que ses constructions n’empiètent pas notre droit de propriété reconnu judiciairement », précise- t-elle.

Toutefois, elle exige une indemnité d’occupation outre des dommages et intérêts à STL, qui s’élèverait à ce jour, à la somme de 8 702 955 536 FCFA, estimant que la société l’a privée de l’exercice des droits d’exploitation attachés à sa propriété, (en s’obstinant à demeurer dans les lieux et ce, malgré les décisions judiciaires rendues à son encontre).

La patronne d’Oceanor estime que les procès ne cesseront que lorsqu’elle aura retrouvé la libre disposition de l’intégralité de son terrain, recouvré les indemnités d’occupation qui lui sont dues depuis 2017 et qui continuent de courir.

Marie-Claude N’da


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