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Politique

19 septembre 2002 : Des Ivoiriens s’en souviennent

Publié le :

Cela fait exactement vingt-deux ans que le Général Robert Guéi a été assassiné par des militaires en Côte d’Ivoire. Un assassinat perpétré dans les premières heures d'une rébellion qui a précipité le pays dans le gouffre d’une crise militaro-politique de près de huit ans. Les Ivoiriens se souviennent encore de cette période douloureuse qu’ils ne veulent plus revivre. Ils souhaitent vivement la paix.

Amidou Sanogo, commerçant résident à Tiébissou :

« La guerre n’est pas une bonne chose »

« La mort de Guei Robert m’a trouvé à Tiébissou. Ca s’est passé à Abidjan, certes, mais on a ressenti la tristesse chez nous ici. Quand j’ai appris la nouvelle de sa mort ce jour-là, j’ai compris que nous allions plonger dans une guerre. Parce qu’un Président qui est tué, ce n’est pas une bonne chose pour le pays. On a vu ce qui s’est passé au Rwanda et au Liberia. Vraiment la guerre n’est pas une bonne chose ».


Coulbaly Salimata, ménagère à Cocody :

« J’espère qu’on ne vivra plus ça encore. On veut la paix pour notre pays »

« J’étais encore très jeune à ce moment. Nous habitions à Abobo, en famille. On voyait les militaires passer en tirant. C’était un cauchemar que nous ne voulons plus revivre. Quand on fait le bilan, on n’a rien gagné, à part des pertes en vies humaines. On aurait pu éviter cela, mais malheureusement c’est arrivé. J’espère qu’on ne vivra plus ça encore. On veut la paix pour notre pays ».


« Il est temps que les leaders politiques nous aident à éviter les crises »

« On a connu beaucoup de crises dans notre pays. Il a y eu 2000 et 2022. De 2002 jusqu'à l’élection présidentielle de 2010, marquée encore, par une crise. Comme si ça ne suffisait pas, en 2020, il y en a eu. Je pense qu’il est temps que les leaders politiques nous aident à éviter les crises. Dans un an on aura une élection présidentielle. Il faut qu’eux-mêmes sensibilisent les électeurs, les populations à ne pas tomber dans la violence. Il faut la préserver la paix, car rien ne vaut la paix ».


J.C., agent des forces de l’ordre :

« Les militaires veulent que les politiciens s’entendent pour éviter la guerre »

« A cette époque j’étais encore étudiant et résident à Korhogo. Je n’étais pas en ce moment dan les rangs des forces de l’ordre. De ma position ancienne de civil à ma position actuelle de militaire, je vous assure que les regards changent. En temps de guerre, on mesure l’importance et la valeur de la paix. On aura beau combattre, mais l’objectif du combat, c’est la paix. Alors il faut privilégier le dialogue pour la paix. Même les militaires veulent que les politiciens s’entendent pour éviter la guerre ».

Propos recueillis par Moussa I. Koné




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