publicité

Politique

C'est arrivé un 19 Septembre , l’assassinat du Gal Robert Guéï

Publié le :

À 4 heures du matin, le Général Robert Guéï frappe à la porte de la cathédrale Saint Paul. Le Curé Légré lui ouvre la porte après hésitation. L’Abbé René Agbo avise aussitôt son supérieur hiérarchique, Monseigneur Bernard Agré de la présence du Général Guéï en ce lieu saint. Aussitôt, un coup de fil en provenance d’Italie aux barons du FPI à Abidjan dévoile la cachette de Robert Guéï. Qui a livré le Général ? Le cardinal Agré n’a pas parlé avec mauvaise intention. « Je leur ai dit de protéger le Général ». Telle est la confidence qu’il a faite au chef de la délégation ivoirienne en Italie. À 14 heures 45, le capitaine Jean Noël Abéhi, qu’on connaîtra par la suite comme homme de main de Charles Blé Goudé, en compagnie de nombreux soldats sont entrés dans l’enceinte de la cathédrale. Le Général Guéï Robert est sauvagement réprimé. Tous furieux, ces soldats en armes lourdes lui lancent des injures et l’embarquent à bord d’une 4X4 aux vitres teintées en noir. Un Abbé témoigne : « J’ai dit non ! Ne rentrez pas ici avec des fusils. Pendant que j’étais entrain de dire cela, j’ai vu le Général Guéï avec quelqu’un qui l’a pris. Et puis, on le tirait pour sortir ». Il poursuit la scène de l’enlèvement : « Je ne veux pas rentrer dans les détails. Il faut dire que le Général Guéï a été bel et bien pris à la cathédrale chez nous ici. Le Général est venu ici à 4 heures du matin, il se signale. On lui demande qu’est-ce qu’il y’a ? Il a répondu : « Je suis en danger ». À 8 heures, lorsque Fabien Coulibaly, chef de la sécurité du Général arrivait à la villa « concorde » de ce dernier, il y avait encore des âmes. Mais le couple Guéï y était encore absent. À 8 heures 05 minutes, à la suite du char « Mamba », des véhicules militaires et plusieurs 4X4 sans immatriculation, aux vitres teintées en noir et plein de militaires armés de kalachnikovs envahissent la cour du Général qui descend du char où il a été fait prisonnier. Fabien Coulibaly intime l’ordre à ses éléments de déposer leurs armes. À 8 heures 10 minutes, le premier ministre Affi N’guessan , affirme avec conviction sur RFI que le Général « dirigeait les opérations sur le champ de guerre. » Cette information mensongère est parvenue à Robert Guéï ; puisque la radio du salon émettait, et écoutée par la maisonnée. Ayant pris soin de demander aux soldats envahisseurs en sa compagnie, le Général a fustigé la radio mondiale, pour n’avoir pas équilibré l’information avant de la donner à ses auditeurs. Un journaliste a promis au Général de la prendre au direct pour qu’il fasse son démenti. À peine le Général a rangé son portable dans sa poche qu’il est pris et conduit dehors par les militaires fatigués d’attendre en vain ce qu’ils voulaient certainement de lui. Le capitaine Fabien Coulibaly s’approche des éléments qui tenaient son chef Guéï et exige d’eux qu’il ne soit pas brutalisé. Il s’ensuit une altercation entre le capitaine et l’un des soldats en service en question. Le chef de garde du Général est mortellement atteint par balles. Se sentant en danger, Robert Guéï tente de raisonner ses ravisseurs : « Mes enfants, je ne suis de près ni de loin concerné par cette crise. Pourquoi aurai-je fais cela en ma qualité de Président de parti. Evitons de verser le sang. Si votre action est guidée par un souci d’argent, alors attendez que j’envoie un émissaire à Gouessesso ». Le Général ne finit pas de supplier ses ravisseurs qu’un d’eux lance : « On demande Robert Guéï à la résidence du Président Laurent Gbagbo ». Un journaliste de RFI avait promis à Robert Guéï de le prendre en direct afin qu’il dise sa part de vérité. C’est ainsi que le portable du Général a sonné. L’un des soldats qui le tenaient en respect lui arrache son appareil et lui dit : « Il n’y a pas de Général ici, n’appelez plus sur ce portable ». À 11 heures, tous les otages sont exécutés au domicile de Robert Guéï. Mais où est passé dame Doudou Rose Guéï ? Une fouille est organisée dans les appartements des voisins du Général. Rose Doudou et sa secrétaire sont capturées dans une maison en état de délabrement avancé et ramenées dans la cour du Général. La robe de chambre transparente que portait Rose Doudou exposait ses rondeurs et ses formes luisantes. L’un des tueurs présents à la villa « concorde » demande à la première dame d’ôter son habit. Sacrilège ! L’ex-première dame s’enflamme, crache dans le visage du soldat et lui donne une paire de violentes gifles. L’homme ouvre trois fois le feu sur Rose Doudou et elle s’écroule, couverte de sang. L’autre femme, témoin de ce meurtre est d’abord violée et assassinée ensuite. Aussitôt la résidence du Robert Guéï est pillée. À 13 heures, Lida Kouassi annonces sur les antennes de la télévision nationale que « sa femme a été séquestrée, violée et son domicile attaqué par les « assaillants ». De quelle femme parlait-il ?

Lebanco.net


GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

21 octobre 2025

Trump démolit une partie de la Maison-Blanche pour construire sa salle de bal

21 octobre 2025

"Je mesure ce que ça peut lui coûter": François Hollande réagit à l'incarcération de Nicolas Sarkozy

21 octobre 2025

Présidentielle 2025: Le CNDH appelle à la retenue et au respect des droits de l’homme dans le contexte pré-électoral

21 octobre 2025

Guinée - Présidentielle 2025 : Le compte à rebours se resserre, plus que 14 jours pour les candidats

21 octobre 2025

CHAN 2025 : les Barea dénoncent la réduction de leur primes



Fanico

Magaye GAYE 29 septembre 2025
De l'importance du protocole dans les relations internationales
Koffi Banh 25 septembre 2025
C’est un devoir, un engagement envers nos enfants
Thierry Coffie 3 septembre 2025
Ce que peu de gens savent de la relation entre le Jeune Capitaine Thomas SANKARA et le MORO NABA.
Mandiaye Gaye 2 septembre 2025
On ne peut être juge et partie !


Annonces
publicité
publicité