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Kibarou

Kibarou. Pour éviter d’en faire une route meurtrière

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C’est une belle infrastructure routière qui s’étend désormais entre Abidjan et Dabou. Elle est venue raccourcir le temps et surtout fluidifier le trafic entre les deux villes, à la grande satisfaction de ses différents usagers. De réels efforts ont aussi été consentis en vue de sécuriser les populations riveraines dans leur cadre de vie de part et d’autre de cette autoroute. Les ponts piétons construits par endroits, pour assurer leurs déplacements pédestres, nécessitant la traversée de la nouvelle voie, l’attestent bien. Tout comme les voies parallèles ont été aménagées pour l’accès aux différents quartiers qui longent ladite autoroute, avec des séparateurs au milieu surmontés de grillages.

Seulement le hic est qu’en dépit de toutes ces dispositions sécuritaires, il n’est pas rare de voir des personnes tenter d’enjamber les séparateurs, pour traverser l’autoroute en vue de se retrouver d’un côté ou de l’autre de cette nouvelle route. Ce fait, au demeurant dangereux est constatable de jour comme de nuit et singulièrement sur des tronçons bien précis. Ce sont précisément à la hauteur du quartier Gesco, de la hauteur du Centre de formation de la Sodeci jusqu’ au niveau du cimetière de Yopougon. Il faut aussi mentionner le marché de Bagnon le carrefour Lièvre rouge. A tous ces différents endroits cités, la traversée de l’autoroute à pied sans passer par les ponts piétons est très intense. Et plusieurs parties des grillages dressés sur les séparateurs sont déjà perforées, quand elles ne sont pas simplement arrachées. L’explication première qui s’affiche à l’esprit est l’insuffisance du nombre de ponts piétons. Ce qui oblige de nombreux passants à aller plus loin emprunter ces ponts. Un effort que plusieurs d’entre eux n’osent pas déployer quotidiennement pour traverser l’autoroute. Aussi préfèrent-ils passer par-dessus les séparateurs en béton, avec bien souvent une appréciation approximative de la distance qui les sépare des véhicules qui arrivent.

Alors question : sur la base de quels critères a-t-on choisi les lieux de construction des passages piétons ? Pourquoi ne les retrouve-t-on pas en nombre suffisant à ces endroits où les piétons ont tendance à passer au-dessus des séparateurs pour traverser l’autoroute ? Tout porte à croire que ce volet du projet relatif à la circulation piétonne n’a pas fait l’objet d’une étude approfondie, prenant surtout en compte l’ampleur des allées et venues des habitants à ces différents endroits. On pourrait croire qu’il est à présent trop tard pour y remédier, maintenant que l’autoroute est ouverte à la circulation. Que non, il convient plutôt de se décider à engager dès à présent des travaux en vue de corriger ce qu’il conviendrait d’appeler cette faiblesse, avant quelle ne transforme cette autoroute, en une route accidentogène par endroits. Car à en croire des riverains, les risques d’accidents graves marqués par des renversements de piétons y sont régulièrement constatés. Il faut tout simplement agir maintenant.

Moussa Ben Touré



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