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Economie

Côte d'Ivoire. Transports : Quand les Éléphants jouent à Bouaké…

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Le jour où les Éléphants de Côte d’Ivoire jouent à Bouaké, deuxième plus grande ville située au Centre du pays, c’est l’effervescence au niveau du transport. Les taxis et les moto-taxis sont très sollicités par les populations. A cette occasion, nombreux sont les chauffeurs de ces deux moyens de transport qui se frottent les mains.

« Je triple ma recette »

« Quand il y a match, ça fait mon affaire. Je fais du mototaxi ; ma recette journalière est 2 000 francs CFA. Si les Eléphants jouent, j’arrive à la tripler. Dès qu’il y a match de Côte d’Ivoire, je suis content. Parce quoi pour moi va sortir. » (Ndlr : j’aurai des bénéfices), affirme Daouda, conducteur de mototaxi.

Son collègue Aboulaye est de même avis que lui. « Honnêtement, ça marche, surtout pour ceux qui ne sont pas au centre-ville. Le centre-ville est proche du Stade ; les gens marchent le plus souvent pour aller regarder les matchs. Si tu te positionnes un peu plus loin, forcément tu auras les premiers clients qui vont au Stade et d’autres clients qui vont au marché. Je préfère me positionner un peu plus loin pour avoir des clients ».

« Une question de chance… »

Si on se limitait aux propos précédents, on pourrait dire que tout est rose pour les transporteurs pendant les jours de matchs. Alors que ce n’est pas le cas pour d’autres parmi eux. Ces derniers vivent une disette à l’occasion des grands matchs. « Les jours ordinaires, je m’en sors mieux que les jours de matchs. Les supporters marchent pour aller au Stade et ils marchent pour en revenir. Généralement, ils sont en groupes. Dans ces conditions, on ne bénéficie pas. Mon dimanche même est mieux », se désole un conducteur de mototaxi.

Un autre est encore plus pessimiste : « Dans peu de temps, j’irai regarder le match à la maison. J’ai fait plusieurs tours à la recherche de clients, sans rien avoir. Au lieu de gaspiller mon carburant, c’est mieux de garer ».

A coté des mototaxis, circulent les taxis. La majorité d’entre eux ne vont pas vers le Stade, mais plutôt dans les autres quartiers. « On ne peut pas aller vers le Stade, tout est barré. Je cherche plutôt des clients dans le sens opposé, comme Air France, Dar Salam, Aguienzou. Là-bas au moins on peut avoir des clients », nous explique un chauffeur de taxi. Arrive-t-il à faire sa recette quand même ? « La recette, c’est une question de chance. Il y a des jours de match où vous ne gagnez rien. Parfois aussi, c’est à la fin du match que la recette entre. Le plus important, c’est d’avoir le courage pour gagner sa vie », nous a-t-il répondu.

Moussa I. Koné


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