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Economie

Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire devient le 3e pays transformateur et fournisseur mondial d’amandes de cajou

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La Côte d’Ivoire est devenue, en 2023, le troisième pays transformateur et fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam et l'Inde. L’information a été donnée par Nialé Kaba, le jeudi 25 juillet 2024, à la Présidence de la République, selon une note reçue des services de la ministre de l'Economie, du Plan et du Développement relative à la première réunion du Conseil présidentiel d’Orientation de la mise en œuvre du Plan PND 2021-2025. Nialé Kaba y a présenté les résultats de la mise en œuvre, pour l’année 2023, du Plan national de Développement (PND) 2021-2025.

Ces résultats se déclinent en trois points : la solidité macroéconomique du pays ; le rythme des investissements et enfin la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.

S’agissant de la solidité du cadre macroéconomique du pays, la ministre a indiqué qu’elle est restée solide. La croissance est restée forte avec un taux de 6,5% en 2023 contre 6,2% en 2022 et 7,1% en 2021. Le déficit budgétaire a diminué, passant de 6,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2022 à 5,2% en 2023. Il sera de 4,0% en 2024. D’autres chiffres concernant la dette et le taux de pression fiscale indiquent également la solidité macroéconomique de la Côte d’Ivoire.

Sur le plan des investissements, Nialé Kaba a noté le maintien du rythme. Le cumul des investissements réalisés à fin 2023, s’établit à 31 700,8 milliards de francs CFA sur les 59 000 milliards de francs CFA, soit 53,7% des d’investissements prévus sur la période. « L’environnement favorable a contribué à l’amélioration du taux d’investissement qui est passé de 25,2% du PIB en 2022 à 25,5% en 2023 », a-t-elle fait remarquer.

S’agissant du troisième point, elle a expliqué que la transformation structurelle de l’économie ivoirienne s’est renforcée. « On note le dynamisme du secteur industriel dont la contribution au PIB est passée de 23,6% en 2022 à 24,5% en 2023 », a expliqué Nialé Kaba. A titre d’exemple, le taux de transformation de la noix de cajou est passé de 21,3% en 2022 à 21,7% en 2023. La Côte d’Ivoire est devenue ainsi le 3e pays transformateur et fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam et l’Inde. Le nombre d’unités de transformation du cacao sur l’ensemble du territoire s’établit à 14 pour une capacité globale installée de plus d’un million de tonnes.

Des défis à relever

« Ces performances ont été possibles grâce à la mise en œuvre de réformes structurelles importantes aux niveaux économique, social et de la gouvernance », a déclaré la ministre. Dans cette dynamique, la mise en œuvre du PND 2021-2025 a permis de renforcer les infrastructures sociales, notamment sanitaires et éducatives, et de développer les infrastructures économiques dont les routes et les aéroports en vue d’améliorer la compétitivité de l’économie et de parvenir à un développement durable.

Malgré ces progrès constatés, de nombreux défis sont à relever. Ces défis se présentent notamment en termes d’accélération du développement des grappes industrielles, de financement du développement des infrastructures industrielles, de coordination intersectorielle dans la prise en charge des problématiques de développement industriel, d’accroissement de la productivité du secteur agricole. L’amélioration de la qualité de service et la garantie de la sécurité énergétique, le développement de 10 Pôles régionaux d’Excellence Santé, la généralisation et le renforcement de l’efficacité de la Couverture Maladie universelle (CMU), l’accès de tous les enfants à une éducation de qualité et la fourniture d’eau potable à toute la population sont aussi des défis que le gouvernement doit s’atteler à relever.

Recommandations

Le Comité de Pilotage a formulé des recommandations en vue de relever ces défis. Il s’agit notamment de renforcer la gouvernance financière et territoriale pour un développement inclusif et résilient aux chocs externes et poursuivre les efforts de consolidation fiscale, y compris l’amélioration de la qualité, de la transparence et l’efficience des dépenses publiques. Le gouvernement est également appelé à accélérer la maturation des projets d’investissements publics, à travers la dynamisation du Fonds d’Études. Des modèles de financement plus adaptés doivent être recherchés en vue d’accélérer le développement des infrastructures industrielles. Il faut également prévoir des espaces pour les Petites et moyennes Entreprises (PME) dans les zones industrielles et les zones économiques spéciales, afin de favoriser la sous-traitance et des synergies d’actions avec les grandes entreprises.

Des recommandations ont été également faites relativement au capital humain. Il s’agit notamment d’améliorer la qualité de l'éducation, l'équité filles garçons, et l'efficacité des dépenses publiques, de renforcer l’employabilité des jeunes à travers une meilleure coordination des secteurs éducation-formation-emploi, prenant en compte les besoins de compétences et le rôle du secteur privé dans l’offre de formation. Il faudra également accélérer les investissements dans la santé communautaire et étendre le réseau national de soins à plus de centres de santé. Il faudra aussi renforcer leurs capacités opérationnelles (plateau technique, personnel) et renforcer l’intégration du genre dans les politiques de développement.

Diomandé Karamoko










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