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Côte d'Ivoire. Faux billets : un trafiquant arrêté avec 37 millions de francs

Publié le :

L'individu arrêté en flagrant de possession de faux billets

Un trafiquant de faux billets a été épinglé, le lundi 29 avril 2024, Bouaké, au Centre du pays, par les gendarmes de la Cellule Anti-drogue de Bouaké. Selon une source sécuritaire, l’individu a été appréhendé en flagrant délit de possession d’une grosse somme de faux billets qui s’élève à 37 millions de francs CFA.

L’opération d’arrestation s’est déroulée aux environ de 18 heures 30, lorsqu’un véhicule de transport en commun, communément appelé gbaka, arrive au corridor de Bouaké-Tiébissou. Les éléments de l’unité en poste décident d’effectuer un contrôle de routine. Ce contrôle sera fructueux, car il permettra d’interpeler un passager suspect. Les fouilles aboutiront ensuite à la découverte de 37 millions de francs CFA sur l’individu dont l’identité reste pour le moment inconnue. Il a été arrêté par les forces de l’ordre qui ont ensuite ouvert une enquête en vue de démanteler la filière de ce trafic.


Des précédents


Ce type de trafic de faux de billet devient récurrent. Pour rappel, en juillet 2019, au Centre du pays sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé, la même cellule avait interpellé un individu à bord du même genre de véhicule gbaka. L’individu avait en sa possession 58 millions de faux billets de banque. Dans la même période, à Transua, au Nord-est de la Côte d’Ivoire, une autre importante quantité de billets noirs en francs CFA et en euros, avait été saisie entre les mains d’un autre présumé coupable de trafic. Tout récemment, en début de cette année, janvier 2024, ce sont 1,2 milliards qui ont été saisis avec cinq individus dans un hôtel à Abobo, une commune de la capitale politique.

Une somme de 37 millions de francs en faux billets saisie par les gendarmes

De ce qui précède, on perçoit bien la ténacité des trafiquants impénitents face à l’engagement des forces de l’ordre contre le fléau. Or cette activité illégale est interdite et punie par l’article 3 de la loi n°2017-801 du 7 décembre 2017. Cette loi stipule que « la contrefaçon ou la falsification des billets de banque ou pièces de monnaies ayant cours légales sur le territoire national (…) est punie d’un emprisonnement de dix ans à vingt ans et d’une amende d’un montant égale au décuple de la valeur desdits signes sans pouvoir être inferieurs à 20 millions de F FCA ».


Moussa I. Koné





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