publicité

Societe

Au Tribunal. Jo, le bagarreur a failli tuer Dra

Publié le :

Jo a comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Grand Bassam, pour « coups et blessures graves », sur la personne de Dra. Au cours d’une bagarre rangée, il a assommé violemment ce dernier, avec une brique pleine. Si les parents de la victime n’étaient pas venus rapidement à son secours, pour lui apporter les soins hospitaliers que nécessitait son état, Dra serait sûrement passé de vie à trépas. Le certificat médical produit par la mère de la victime, mentionne des frais médicaux d’un montant de 510 000 francs.

“ Y avait palabres ”

Dans sa version des faits à la barre du Tribunal, Jo commence par utiliser un euphémisme : « M. le Président, ce jour-là, y avait palabres entre des gens. Je passais et quand j’ai vu ça, je me suis arrêté. Comme palabres n’est pas bon, j’ai voulu les séparer. Les bagarreurs ne voulaient rien entendre. C’est là que j’ai pris une brique, pour les effrayer. Malheureusement, la brique est tombée sur Dra et l’a blessé à la tête… »

En réalité, Jo fait partie de ces personnes qui, en pareille circonstance, choisissent tout de suite leur camp et vont même plus loin que la personne qu’elles veulent défendre. Sans trop chercher à savoir si cette personne a raison ou pas. Malheureusement, la brique, qu’il a soulevée pour assommer l’adversaire de son allié de circonstance, est tombée « comme un couperet » sur la tête de Dra : quelqu’un qui passait par là et qui n’était mêlé ni de près ni de loin à la bagarre.


Grande frayeur

A la barre du Tribunal, le 22 février 2024, Jo était dans ses petits souliers. Il n’arrivait même pas à regarder dans les yeux sa victime présente à l’audience. La mère de Dra, qui a témoigné à charge, n’a pas eu de mots forts pour décrire toute l’horreur et la grande frayeur provoquées par ce malheureux geste.

A la question de savoir s’il entendait être dédommagé, au cas où le Tribunal déclarait le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés, Dra dira tout simplement qu’il s’en remet uniquement à Dieu : « Je ne demande rien à celui qui a failli me tuer. Je pense qu’il ne l’a pas fait volontairement. Grâce à Dieu, je suis encore en vie et c’est l’essentiel. »

Après en avoir délibéré, le Tribunal a déclaré Jo coupable des faits qui lui sont reprochés. Il écope de 12 mois d’emprisonnement avec sursis et 100 000 francs d’amende. Après avoir jugé fondée la constitution en partie civile, Jo est sommé de payer à sa victime, la somme de 510 000 francs.


Une chronique de Mory-Frey Touré.


GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

9 décembre 2025

Tentative de coup d’État au Bénin : Boni Yayi condamne une attaque “ignoble”

9 décembre 2025

IA et couverture électorale: 50 journalistes guinéens formés pour renforcer la fiabilité de l’information

9 décembre 2025

Prince Epenge : « Félix Tshisekedi a avoué que l’accord de paix de Washington qu’il a signé est un mort-né »

9 décembre 2025

Zelensky: “Kiev n’a pas le droit légal ni moral de céder des territoires”

9 décembre 2025

Mali : Les terroristes attaquent à nouveau un convoi de camions-citernes



Fanico

Ismaël Condé 5 décembre 2025
La vérité de l’agression armée contre la Guinée , le 22 novembre 1970
Yolande Yacé 27 novembre 2025
Concours Miss Univers : Olivia a reçu la couronne du monde entier
4 novembre 2025
Notre Mamadi Doumbouya qui êtes aux cieux !
Magaye GAYE 29 septembre 2025
De l'importance du protocole dans les relations internationales


Annonces
publicité
publicité