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Kibarou

Kibarou. Corrompus patentés de la République, voleurs en col blanc, tous dans le viseur de Ouattara

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Elle demeure d’actualité cette assertion : en Afrique on n’entre pas en politique pour servir la communauté. Mais plutôt pour se servir et s’enrichir individuellement avec les deniers destinés à l’épanouissement socioéconomique de la communauté. La saine gestion des finances publiques par les ministres de la République, a on ne le sait que trop, longtemps fait du mal à la Côte d’Ivoire. C’est que la dénonciation et la répression systématique, des nombreux cas de détournement des fonds de l’Etat, n’a pas toujours été le fort des pouvoirs publics ivoiriens. Il en est ainsi de toutes ces autres malversations multiformes menées dans la gestion des ressources financières publiques. Si bien que, dans l’entendement de nombre de simples citoyens, l’occupation d’un poste de gouvernance politique apparait toujours comme un fait étroitement lié aux diverses possibilités, fussent-elle illégales, de s’en mettre plein les poches. Cette fausse et mauvaise compréhension de la gouvernance politique, anime malheureusement encore dans un silence des plus malfaisants et à tous les niveaux de la société ivoirienne, de nombreux esprits.

Adopter tout un arsenal de dispositions visant à la combattre, a toujours été une des constances de la gouvernance économique du Président Alassane Ouattara. Et ce, depuis qu’il a occupé les fonctions de Premier ministre Chef du gouvernement. De plus, les réformes structurelles de l’économie ivoirienne engagées à partir de 2011, ont aussi largement pris en compte cette préoccupation. Comme l’incarnent bien du reste, l’établissement de toutes ces nouvelles procédures de gestion des ressources financières, qui ont sonné le glas à diverses pratiques d’enrichissements illicites. Il en a résulté des changements hautement notables. Stimulateurs de la saine gestion des finances publiques. Pour autant, tel une hydre, des esprits malins surgissent toujours ici et là, de la classe gouvernante pour contourner lesdites dispositions. Et s’adonner à cette vilénie. Que n’entendons-nous pas dire ça et là, de la part de certains opérateurs économiques pour stigmatiser les mauvaises conditions de passage des marchés gré à gré. Tous les types de projets ou de réalisations y passent désormais. Et ne profitent qu’aux plus gros corrupteurs. Toujours retenus par l’entremise de réseaux, assez bien structurés. Et au travers desquels, nombre de décideurs se sucrent royalement sur le dos de l’Etat. De même qu’ au détriment d’entreprises d’exécution aux compétences pourtant avérées, employant un grand nombre de personnes et s’acquittant régulièrement de leurs obligations fiscales. La bonne gouvernance est aussi mise en mal par cette tendance de plus en plus marquée d’engager des financements d’appuis, tout en faisant fi de certaines règles de procédures en la matière. Et cela, pour toujours pouvoir en tirer des profits non négligeables.

Le rappel au respect des différentes règles régissant la gestion des finances publiques par le Chef de l’Etat, n’est donc pas de trop. Il se doit même d’être davantage constant. Contrairement à ce que prétendent certaines opinions et avis sur la question, à travers des causeries et autres discussions du dimanche, menées dans les salons de certaines résidences feutrées. Propos de corrupteurs et de corrompus patentés, de voleurs en col blanc, qui estiment que, Ouattara en fait un peu trop à ce sujet. « On veut simplement profiter des fruits de la croissance » arguent-ils, en toute irresponsabilité.

On s’aperçoit bien là, que le ver est toujours dans le fruit. Sévissant de façon pernicieuse, épousant d’autres formes d’existence. Malheureusement, pas toujours perceptibles par tout le monde, en dépit des efforts colossaux déployés pour l’extirper. Aussi, convient-il d’encourager et surtout de soutenir fermement, l’initiative des contrôles récurrents de la gestion des finances publiques, telle que décidée par le Président. Ces contrôles qu’il faut vivement souhaiter inopinés et véritablement réguliers, seront menés sous la conduite du Vice –Président. Toute chose qui traduit le prix et le sérieux que le Chef de l’exécutif ivoirien y attache.

Moussa Ben Touré




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