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Côte d’Ivoire. Procès des pro –Soro : Soul To Soul se dit victime de jalousie, Alain Lobognon réclame son droit de faire la politique

Publié le :


La deuxième audience du procès en appel des proches de l'ex-président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro a eu lieu le vendredi 3 février 2023, au palais de justice du Plateau à Abidjan

Au total, huit personnes dont 6 militaires et deux civils, que sont Alain Lobognon et Koné Kamagaté Souleymane dit Soul To Soul, sont passés devant les juges de la cour d'appel.

Accusé des mêmes faits que les militaires, à savoir complot et tentative de renversement des institutions étatiques, Koné Kamagaté Souleymane a déclaré aux juges qu'il est simplement victime de jalousie de la part de certaines personnes, qui savaient bien qu'il est apprécié de l'actuel Chef de l'État.

« Je suis un africain musulman. Nos valeurs culturelles ne me permettent pas, un seul instant, de penser du mal de papa, le Chef de l'État est mon papa. Certaines personnes voulaient simplement m'éloigner de mon papa », a-t-il ajouté.

Sur la question relative aux armes retrouvées au lieu où il a été arrêté, il a dit ne pas savoir l'existence de ses armes. « Je suis un diplomate de fonction. Je ne me charge pas de tout ce qui relève des armes. Donc je n’en savais rien. C'est au cours des auditions que j'ai eu cette information ».

Pourquoi l'avion de Soro Guillaume a été dérouté pour Accra le 23 décembre 2019, lui demande le juge ? « Je ne sais pas. Pourtant, j'ai été à la préfecture de police pour discuter de l'arrivée de l'ex PAN. Tout a été planifié officiellement. Mais je ne sais pas pourquoi il y a eu des tensions au dernier moment ». soutient-il.

Pouvez-vous en dire plus sur ce que vous m'aviez confié en aparté, lui demande son avocat Me Diallo Souleyne ? « Me, je suis un tombeau, il y a beaucoup de chose que je sais. Mais je suis tenu par le secret professionnel. Permettez-moi de ne rien dire, s'il vous plaît ».

L'honorable Alain Lobognon en liberté depuis la décision du 23 juin 2021 qui le condamnait à 17 mois de prison, alors qu'il en avait déjà fait 18, a fait appel pour dit-il « réclamer ses droits civiques ».

« Président, le conducteur d'un véhicule a besoin d'un permis pour conduire son véhicule. J'ai fait appel pour qu'on me redonne l'autorisation de faire la politique. Parce que je suis un homme politique de longue date. Je n'ai que ce seul pays où je peux m'exprimer en politique », a-t-il argumenté..

Aux ordres du chef

Fofana Kouakou Konan, Silué Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Kamagaté Adama etTraoré Laminé, tous militaires ont fait appel de la décision rendue en première instance le 23 juin 2021 parce que, disent-ils, ils contestent farouchement les faits qui leur sont reprochés.

Sur la question du juge concernant le transport et le jet des armes dans la lagune à Assinie, tous ont reconnu y avoir pris part, mais c'était uniquement en exécution de l'ordre donné par Kassé Kouamé Jean-Baptiste, chef de la garde rapprochée de Soro Guillaume. Est-il normal de jeter des armes dans l'eau en vue de les détruire, alors qu'il existe une structure chargée de la destruction des armes, interroge l’avocat général. ?, « Je suis un exécutant. Un militaire ne discute pas. Il exécute », a répondu Traore La mine.

Pour les défendre, leur avocat a tenté de démontrer, d'une part qu’ils n'ont pas jouit des droits réservés au détenus. Et d'autre part, que les accusations portées contre eux, ne sont pas prouvées.

Avez-vous été assistés d'un avocat pendant les auditions préliminaires? « Non, à répondu Bamba Lamine ». Avez-vous reçu la visite de vos proches ?

« Jamais. J’étais détenu dans le secret le plus total, parfois sans nourriture », a ajouté Fofana Konan. Avez-vous déjà pris part à une réunion de tendance insurrectionnelle quelconque? Non, a indiqué Kamagaté Adama. « Je n'ai jamais été contacté par des personnalités civiles ou militaires au sujet des armes disparues à la résidence du l'ex-PAN, encore moins au sujet de celles qui ont été transportées à Assinie. « Je n'ai jamais pris part à un complot », s’est défendu Dosso Seydou. Est-ce qu'on vous a présenté un élément qui justifie l'accusation portée contre vous? « Non, on m'a juste laissé entendre que je voulais faire un coup ». a répondu Silué Emmanuel.

Après avoir entendu tous les accusés présents, en l'absence des témoins, le président de la cour a suspendu l'audience afin qu'elle reprenne le lundi 6 février 2023 à 11h.


Trésor Doudou.





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