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Au Tribunal: Je t'aime… Moi, non plus : Mimi traîne son gars en justice

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Entre Alex et Mimi, l'idylle est bel et bien terminée. Et c'est vraiment dommage ! Si Alex savait qu'il risquait d'être traduit un jour, devant un tribunal, par Mimi, sa partenaire de circonstance, il aurait été moins violent, dans l'altercation qui l'a opposé à celle-ci, dans la nuit du 31 janvier 2022. Hélas ! Pour ne l'avoir pas compris à temps, Alex a comparu, sur plainte de Mimi, devant le Tribunal correctionnel de Grand-Bassam, le jeudi 28 juillet 2022. L'ancien gars de Mimi répondait du délit de coups et blessures volontaires et de tentative d'avortement.


Et pourtant : le 31 décembre 2021, dans l'intimité de la chambre d'Alex à Yaou, petite localité située à quelques encablures de la ville de Bonoua, tout s'était bien passé entre les deux amoureux, cette nuit-là. Malheureusement, un mois plus tard, le 31 janvier 2022, les rapports entre Alex et Mimi vont dégénérer, après que celle-ci lui a annoncé qu'elle attendait un enfant, dont il serait le père biologique présumé.


Sans hésiter, Alex demanda alors à sa dulcinée Mimi de "faire passer" cette grossesse, qui ne l'arrange pas du tout. À cette demande pressante d'Alex, Mimi opposa Immédiatement une fin de non-recevoir. Cela suffira, pour que son partenaire entre dans tous ses états.


Alors que Mimi était venue, pour passer une énième "nuit de miel", Alex lui intima l'ordre de sortir - illico presto - de sa chambre. Mimi refusa de s'exécuter. S'ensuivront alors, des éclats de voix et des disputes enflammées, entre les deux partenaires. Puis... une bagarre éclata. Une violente bagarre dont Mimi dit porter aujourd'hui, des séquelles graves : saignements, céphalées et autres traumatismes physiques et psychiques. Bien qu'ayant reçu des soins appropriés, à l'hôpital général de Bonoua, elle dit en souffrir encore, dans sa chair.


A la barre du Tribunal correctionnel de Grand-Bassam, Mimi la plaignante, volubile et très amère, charge Alex et l'accable de tous les péchés d'Israël.


Mimi : "M. le juge, quand il m'a demandé de sortir de la chambre, j'ai refusé. La nuit était très avancée. En plus, il faisait très frais dehors. C'est alors que mon gars s'est mis en colère et a commencé à me battre..."


- Le procureur de la République : "Alex, tu as donc battu ta compagne?"


- Alex : "Non, M. le Procureur. Je ne l'ai pas battue. Je l'ai poussée, pour la mettre dehors."


- Mimi : "M. le Procureur, iI ment. Il m'a battue. Il a pris ma tête pour cogner le mur. Il a marché sur mon ventre, pour provoquer un avortement, parce qu'il ne voulait pas prendre ses responsabilités. Je suis allée faire des soins dans une clinique, chez un médecin généraliste. Ensuite, je suis allée en consultation, chez un gynécologue, dont le diagnostic a révélé que ma grossesse était gravement menacée et qu'elle n'allait pas arriver à terme. Tout ça, parce que Alex m'a battue sauvagement. Ma famille est même entrée en contact avec lui. Le temps de le ramener, à de meilleurs sentiments humains. Rien n'y fit."


A entendre Mimi raconter les différentes péripéties de cette scène de violence, scène dans laquelle elle apparaît comme une victime résignée et Alex, comme un bourreau impénitent, on se croirait, toutes proportions gardées, en pleine série de "Crime district".


Toujours est-il que, au terme de son intervention musclée et après avoir pris à témoins le président du Tribunal et le procureur de la République, Mimi brandira à la face d'Alex, un "dossier." Ce dossier médical, apparemment bien ficellé, comprend les frais de consultation, les frais d'hospitalisation, ceux des examens et autres soins médicaux, qu'elle a reçus pour la circonstance.

Une facture bien lourde, qui s'élève à 625.000 F. Facture, que la charmante et volubile Mimi entend faire payer, payer très cher à son ex partenaire, Alex.


L'avocat d'Alex, qui pense que son client n'a été que trop diabolisé, n'a pas trouvé mieux que de dédramatiser cette affaire. Il réduira les propos de Mimi à une déclaration de vengeance, à la suite d'une "affaire de copain, qui ne veut plus sortir avec sa copine."


Le ministère public, représenté par le procureur de la République, pense que le prévenu Alex ne mérite pas moins que six mois d'emprisonnement et une mise sous mandat de dépôt. Il sera bientôt fixé sur son sort.


Mory Frey Touré

Chroniqueur judiciaire





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