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Economie

Financement du Pnd 2021-2025 en Rci : Les Ivoiriens ont maintenant droit à l’attiéké *bien huilé

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Passées les années de braise, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du président Alassane Dramane Ouattara (ADO), veut entamer sa transformation sociale et économique. Ce qui passe nécessairement par l’industrialisation du pays, le développement du secteur privé, l’attraction des investisseurs, la lutte contre la corruption, etc. Du reste, ce sont des piliers sur lesquels repose le Plan national de développement (PND) 2021-2025 du président Ouattara qui, du fait de la pandémie du Covid-19, a connu un retard dans sa mise en œuvre. Conscient donc du rôle important que joue le secteur privé dans la relance de l’économie d’un pays, le gouvernement ivoirien a réuni, le 15 juin dernier, les bailleurs de fonds et institutions internationales afin de leur demander de participer au financement du PND dont les besoins sont évalués à 59 000 milliards de F CFA, soit près de 90 milliards de dollars. Mieux, le gouvernement ivoirien souhaite que les 3/4 du PND soient financés par le secteur privé. Et ce vœu, pour ainsi dire, est en passe d’être exaucé puisque les promesses faites vont au-delà des attentes. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement quand on sait que la Côte d’Ivoire est un pays non seulement crédible, mais aussi qui dispose d’un climat favorable aux affaires. Tant et si bien que les investisseurs, il faut le relever, se bousculent au portillon. A juste raison d’ailleurs. Car les investisseurs ne sont attirés que par des pays sûrs.

La Côte d’Ivoire, en tant que locomotive de l’espace UEMOA, dispose d’énormes atouts

Ils prennent généralement leurs distances vis-à-vis des pays instables où aux changements anticonstitutionnels, s’ajoute une crise sécuritaire aux proportions inquiétantes. C’est le cas du Burkina Faso et du Mali, par exemple, qui ont vu fuir bien de leurs partenaires techniques pour les raisons que l’on sait. En tout cas, la Côte d’Ivoire peut pavoiser. Elle est sur la bonne voie, tant les signaux sont verts. Les promesses des bailleurs de fonds dépassant les besoins exprimés du PND, cela donne la latitude aux dirigeants de choisir les meilleures offres. Et ce n’est pas tout. Car même en cas de désistement de certains partenaires, il y a de fortes chances que le gap soit systématiquement comblé. Reste maintenant à souhaiter que tous les fonds qui seront récoltés dans le cadre du PND, impactent positivement le vécu quotidien des Ivoiriens qui, après avoir serré la ceinture pendant près d’une décennie, aspirent désormais à une vie meilleure. Ils ont maintenant droit à l’attiéké bien huilé surtout dans ce contexte de conjoncture mondiale marqué par la flambée des prix des denrées alimentaires. Certes, il est vrai qu’entre les promesses des partenaires et le décaissement, il y a parfois un fossé abyssal mais il reste entendu que la Côte d’Ivoire, en tant que locomotive de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), dispose d’énormes atouts et de potentialités économiques qui peuvent permettre au pays de se relever là où plongent d’autres.

Boundi OUOBA

* Attiéké : plat ivoirien fait à base du manioc



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