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Kibarou

Désormais, disons non à la résignation et oui à la dénonciation

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C’est assurément le cas de le dire : la lutte contre la corruption engagée par les pouvoirs publics, dans la noble optique d’amoindrir la portée de cette autre gangrène sociale, à défaut de parvenir à l’éradiquer totalement, donne à espérer. Et ce, quant au changement de mentalité qui doit nécessairement s’opérer dans nos services publics, en vue d’une réduction considérable de la pratique. La traque est désormais quotidienne. Lancée pour détecter et appréhender, les corrupteurs patentés qui sévissent ici et là dans lesdits services. Et dire qu’à l’avènement du ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, l’on avait tenu des quolibets de toutes sortes, pour déconsidérer la justesse de son existence. Réaction somme toute légitime en soi. Parce que traduisant tout le manque de confiance des populations, à l’égard des différents décideurs politiques du pays , dans leur volonté moult fois déjà exprimée, de mener sans pour autant le réussir, le vrai combat contre la corruption.

Toutefois, les réussites jusqu’ici enregistrées par ce ministère, dont la plus récente vivement applaudie par nombre d’Ivoiriens, porte sur la suspension de cinq agents de santé, devraient pouvoir conduire les uns et les autres, à travers le pays, à plus que jamais soutenir cette lutte. En ne se résignant plus à laisser sévir continuellement cette tare sociétale et ruineuse que constitue la corruption. Par ce que toujours désespéré à l’idée, que l’on ne pourra jamais rien d’efficace contre elle. Il convient dorénavant de s’inscrire résolument dans une nouvelle forme de réaction vis-à-vis de chaque circonstance ou situation de corruption ou de racket. Laquelle ne devra être autre que, la dénonciation systématique des corrupteurs et des incitateurs à la pratique. Ainsi que des subterfuges, dont ils font immoralement usage à cet effet. Il faut dire que dans le précieux et délicat domaine de la santé, les pratiques de la corruption et du racket se sont jusqu’ici nourries de cette phobie des parents et accompagnateurs, de voir leurs patients mourir, s’ils s’abstenaient pour une quelconque raison de se plier aux diktats des agents corrupteurs et racketeurs.

La promotion de la bonne gouvernance, tout comme la lutte contre la corruption, ne sont guère des œuvres à incidences positives immédiates durables. Autrement dit, ce n’est pas avec ces quelques résultats, aussi encourageants et bien médiatisés soient-ils, que l’on parviendra, dans l’intervalle de quelques mois, voire années, à susciter la métamorphose souhaitée, devenir un vrai réflexe individuel dans la tête de chaque Ivoirien. Il faut donc plus d’actions, de méthodes de persuasions et de dénonciations quotidiennes ici et là, sur le long terme, dans les services publics. Afin que finisse par s’installer véritablement dans les esprits, une culture de la bonne gouvernance, transparaissant dans les actes. Ainsi que la tendance et la promptitude nationale chez tous, de veiller à débusquer et mettre à nu, tout soupçon et tout acte concret de corruption. Sans distinction de taille ou d’importance.

Il va sans dire que l’atteinte d’un tel objectif, transcende de toute évidence, les clivages et autres considérations d’intérêt politique, pour s’imposer à la conscience collective nationale. Soyons pour une fois véritablement nationalistes à ce propos.

Moussa Ben Touré




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