La démographie exponentielle en Côte d'Ivoire oblige à une urbanisation tout aussi rapide. Si Abidjan a su se moderniser à vive allure depuis dix ans à travers des projets structurants et des actions concrètes, plusieurs autres villes ivoiriennes attendent la mise en œuvre de leur schéma directeur d’urbanisme afin de s’intégrer dans une plus grande vision de développement des régions. Pour répondre à cette problématique, les initiatives publiques et privées se multiplient, comme cette conférence-débat organisée par Entreprise Economie, en partenariat avec le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, ce mercredi 24 novembre 2021 à L’hôtel Pullman, Plateau.
En rapport avec le thème de cette assise : Pôles urbains, comment transformer les ambitions en réalités ; le Ministre Bruno Nabagné Koné lors de son discours introductif, a décliné les perspectives et mécanismes de la réforme foncière en Côte d’Ivoire et la vision de son ministère concernant le développement de la ville.
« La tribune de cette conférence-débat me parait être une bonne opportunité pour partager avec vous la vision de mon Département en ce qui concerne l’émergence de pôles urbains dans notre pays, ainsi que les stratégies mises en œuvre pour traduire cette vision en réalité concrète dans la trajectoire de développement de nos villes.
En effet, notre ambition est de favoriser un développement plus harmonieux de notre territoire, en remédiant au déséquilibre de notre armature urbaine, causée par la croissance urbaine et démographique fulgurante de ces 30 dernières années, et caractérisée par une forte concentration de la population urbaine et des activités économiques dans la ville d’Abidjan et ses alentours », explique-t-il.
Dans le même ordre d’idées, le ministre de la Construction a indiqué que les actions menées par ses services durant ces dernières années ont permis de doter toutes les villes (32 au total) ayant un statut de chefs-lieux de région, de Plan d’Urbanisme Directeur. L’objectif du ministère à travers cette démarche, a-t-il ajouté, « est de planifier sur le long terme nos villes, pour en faire, au-delà de leurs rôles classiques de zones administratives et d’habitation, des villes durables, catalyseurs du développement de nos régions. »
La conférence a été par ailleurs meublée par une série de panels qui ont vu se succéder, des experts des domaines de l’urbanisme, de la construction et du foncier. Le but recherché par les initiateurs de cette tribune est de créer un cadre de réflexion permanent entre les acteurs du secteur, afin que leurs contributions puissent, à terme, permettre un développement harmonieux des villes ivoiriennes.
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COMMENTAIRES
Publié le :
25 novembre 2021Par:
Lago TapeC’est terrible et choquant à dire, l’Ivoirien est devenu sale! Vivement, "l'Ivoirien Nouveau" Travailleur, Propre et Discipliné ! La plupart des villes Ivoiriennes se sont érigées en chantre de l’ordure en putréfaction et des odeurs pestilentielles, témoins d’une insalubrité quasi-culturelle. Et la saleté s’épanouit allégrement: au cœur des quartiers résidentiels, dans les cours communes, dans les restaurants, le long des rues, aux abords des lieux de culte, etc. Il est hallucinant de voir comment les Ivoiriens vaquent avec insouciance à leurs occupations autour d’une flaque d’eau nauséabonde ou d’un tas de détritus. Certes, on retrouve des localités ivoiriennes où les populations, avec ou sans l’Etat, tentent d’assainir leur cadre de vie, mais, fondamentalement, l’insalubrité prédomine. Il est impossible de mettre de la propreté là où les hommes ne sont pas organisés et disciplinés. Dans nos communes d'Abidjan, (Cocody, Koumassi, Abobo, Yopougon,…), des habitations spontanées défient les normes les plus élémentaires de salubrité et de sécurité, sous le regard complaisant des Autorités. Dans toutes nos villes, des "maquis" spontanés sur la voie publique et la floraison des taxis communaux (woro-woro) vrombissants et polluants entretiennent une pagaille devenue routinière. La malpropreté du cadre de vie est un signal de la conduite des hommes et des femmes qui y vivent. Au-delà de la défaillance des services publics de ramassage des ordures, elle est révélatrice de l’indiscipline et de l’incivisme de nos populations. Les maires de nos communes sales n’ont pas assez de temps pour relever le défi, car eux aussi se sont volontairement embourbés dans une insalubrité politique caractérisée par la rapacité financière. Alors que nous payons tous sur nos factures d'électricité de la CIE des taxes de ramassage des ordures et que des patentes journalières/mensuelles pour chaque commerce sont collectées par les services municipaux chez tous les vendeurs de rue, nos rues les plus sales ne sont pas balayées. Les ordures s'entassent dans certains coins de nos villes et ne sont pas ramassées, les marchés ne sont pas systématiquement nettoyés. ...Bref!publicitéPLUS D'ARTICLES
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Publié le :
26 novembre 2021Par:
Fatou Diagne