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Côte d’Ivoire. De faux agents municipaux rançonnent à Abobo

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Les usagers des brouettes pour transporter les marchandises ou les bagages de tierces personnes, qui ont l’habitude de passer à quelques pas de l’ancien portail principal de la mairie d’Abobo, où chargent les mini-cars, sont systématiquement rackettées par des individus indélicats. Lesquels se font passer pour des agents de la mairie. Cette information nous est rapportée par un jeune utilisateur de ce moyen de transport, se nommant Abdoulaye Koné, qui exerce son activité à la devanture d’un magasin frigorifique non loin du marché. Un fait que confirme Touré Mohamed, qui fait le même job. Il explique que, le passage à l’endroit où sont postés ces individus indélicats est conditionné par le paiement d’un passe- droit de 200 Fcfa, par le porteur de la brouette. A défaut, le propriétaire des bagages transportés négocie avec ces derniers pour que le passage soit gratuit. Avec de la craie, un signe est alors marqué sur la brouette de celui qui s’acquitte des 200 F. Pour éviter des brouilles avec ces racketteurs, Abdoulaye Koné prend le soin de bien expliquer la situation si d’aventure son client doit passer par l’endroit où se trouvent ces sinistres individus. Il n’accepte de l’accompagner que s’ils parviennent à s’entendre. Dans le premier cas de figure, si le client refuse de gérer le passage, alors Abdoulaye Koné répercute les 200 Fcfa sur le coût de la course. Dans le cas contraire, c’est le client qui se charge de négocier ou de payer les 200 Fcfa si la négociation n’aboutit pas.

Un agent de la police municipale de la mairie d’Abobo, qui a requis l’anonymat ne fait pas de difficulté à reconnaitre les faits attribués à ces individus. « Nous sommes informés de cette situation. Nous savons que ce qu’ils font n’est pas juste. Mais nous ne pouvons pas intervenir car nous n’avons pas reçu d’instructions à ce sujet. Or nous n’agissons que selon des instructions bien précises reçues de notre hiérarchie ». Il tient en partie pour responsables, les usagers des brouettes. En ce sens que selon lui, ils ont eu cette fâcheuse habitude depuis longtemps de leur remettre de l’argent. Avec le temps, ces individus se sont crus obligés de leur imposer un montant. Ce qui n’était pas le cas au départ. Adama Wagué, sous-directeur de la police municipale, que nous avons également approché, a pour son part affirmé ne pas être informé de l’existence de cette pratique. Toutes fois, il a affirmé qu’il mènera sa propre enquête pour savoir ce qui se passe. Afin de trouver les stratégies à appliquer pour y mettre fin.

Junior Jeremy


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