publicité

Internationale

Exécution d’occidentaux enlevés au Burkina : Trop de zones d’ombres !

Publié le :

Enlevés le 26 avril dernier dans la région de l’Est du Burkina, deux Espagnols et un Irlandais ont été exécutés par leurs ravisseurs et ce, en moins de 24 heures. En effet, des témoins encore sous le choc, affirment avoir découvert trois corps inanimés de peau claire dans la réserve de Pama située au Sud de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est en proie à des attaques terroristes meurtrières répétées. D’où les interrogations suivantes : qu’étaient partis chercher les trois Occidentaux dans cette galère ? Avaient-ils mesuré les risques encourus au point de s’entourer de toutes les précautions possibles ? Vraisemblement, non ! Car, dans un communiqué pour le moins laconique, rendu public hier après-midi, le gouvernement burkinabè parle d’une attaque dirigée contre « un convoi constitué d’éléments locaux des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des expatriés sur l’axe Fada N’Gourma-Pama ». Que faut-il entendre par l’expression « éléments locaux » ? Est-ce une manière, pour les autorités gouvernementales, de dire qu’elles n’avaient pas été informées de cette patrouille anti-braconnage impliquant des expatriés ? Peut-être les auraient-elles été qu’elles auraient pu renforcer davantage le dispositif sécuritaire pour parer à toute éventualité.


Une mauvaise publicité pour le Burkina

Surtout quand on sait que la région de l’Est est connue pour être une zone insécure depuis quelques années. Tant et si bien que de nombreux villages se sont vidés de leurs habitants et plusieurs écoles ont été fermées. N’était-ce donc pas très risqué pour des expatriés, en l’occurrence des Occidentaux, de s’aventurer dans une telle région surtout par ces temps qui courent où la peau blanche, à défaut de constituer une valeur marchande, pourrait révulser les terroristes qui se croient en terrain conquis ? En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’exécution de ces trois expatriés constitue une mauvaise publicité pour le Burkina Faso qui, dans l’œil du cyclone des terroristes depuis des années, s’emploie à rassurer ses partenaires dont certains n’avaient pas hésité à prendre le large, décrivant la pays comme une zone rouge. D’autant que sitôt après l’annonce de ce drame qui a provoqué une onde de choc, l’on apprenait le massacre de près d’une quinzaine de civils à Seytenga dans le septentrion du pays. Sans oublier que la commune de Koumbri dans le Yatenga est presque sous la coupe reglée des groupes armés et ce, depuis plus d’une semaine. Ils y font la pluie et le beau temps, obligeant les populations à prendre la poudre d’escampette. C’est dire à quel point les FDS qui se battent au péril de leur vie pour préserver l’intégrité de notre territoire, doivent mouiller davantage le treillis et être plus que jamais soutenus pour autant que l’on ne veuille pas que le Burkina devienne un califat.

B.O


GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

22 décembre 2025

Sécurisation des fêtes de fin d’année : Les dispositifs déjà déployés pour la protection des biens et des personnes

22 décembre 2025

Tentative de détournement de 4,85 milliards FCFA: une cyberattaque d'une grande ampleur déjouée au Sénégal (Interpol)

22 décembre 2025

Conservation des aires protégées : L’OIPR bénéficie d’un financement de 700 millions de FCFA

22 décembre 2025

CAN 2025 : Le Maroc lance sa compétition en beauté face aux Comores

21 décembre 2025

CAN Maroc 2025 : La Côte d’Ivoire installe le Village Éléph’Fan à Marrakech

20 décembre 2025

Donald Trump placé face à une coalition qui s’effrite



Fanico

Ismaël Condé 5 décembre 2025
La vérité de l’agression armée contre la Guinée , le 22 novembre 1970
Yolande Yacé 27 novembre 2025
Concours Miss Univers : Olivia a reçu la couronne du monde entier
4 novembre 2025
Notre Mamadi Doumbouya qui êtes aux cieux !
Magaye GAYE 29 septembre 2025
De l'importance du protocole dans les relations internationales


Annonces
publicité
publicité