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Politique

Levée du corps à IVOSEP : Pleurs et applaudissements pour Hamed Bakayoko

Publié le :

Il est environ 13 h, quand le corbillard VIP à bord duquel se trouve le corps de l’ex-Premier ministre Hamed Bakayoko quitte le funérarium de Treichville, plus connu sous l’acronyme Ivosep. Quand le cortège funèbre s’ébranle en direction de la société de brasserie Solibra, des pleurs fusent dans la foule, venue faire ses adieux à Hamed Bakayoko.

Une jeune dame, qui se tenait à deux pas du corbillard, éclate en sanglots, plusieurs autres épongent leurs visages perlé de larmes. De l’autre côté du boulevard faisant face à Ivosep, une haie formée de jeunes gens applaudit bruyamment le « Golden Boy », qui se retirait des lieux après une cérémonie qui aura duré une heure.

Une heure plus tôt, soit à 11 h 58, le couple présidentiel faisait son entrée dans l’enceinte d’Ivosep où les parents, amis et connaissances du défunt ont pris place depuis 8 h. Une foule relativement nombreuse a tenu à être témoin de la levée du corps d’Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021. Déjà à 9 h 30, il n’y avait plus aucune place dans la prestigieuse salle Félix Houphouët-Boigny, qui abrite la cérémonie funéraire. De sorte que nombre des personnes ayant effectué le déplacement sont bloquées devant le portique par lequel il fallait passer pour accéder à la salle.

Ça discute, ça se bouscule, donnant du fil à retordre aux forces de l’ordre, commises à la sécurisation de la cérémonie. Pendant ce temps, des membres du gouvernement et autres VIP passent sans écueil le cordon de sécurité. Autour de 10 h, le corps est sorti précautionneusement du corbillard pour être installé dans la salle, plongée dans un silence glacial.

Quand, quelques minutes plus tard, le fils aîné d’Hamed Bakoyoko, Yerim Tidiane Bakayoko, prend la parole au nom des enfants, ses mots font l’effet d’un fouet sur certains, dans l’assistance. « « Il nous disait qu’il fallait garder à l’esprit la possibilité d’une mort rapide et brutale. C’est pour cela qu’il nous exhortait à vivre chaque instant pleinement… parce qu’il savait que la grande faucheuse pouvait survenir à tout moment », lâche-t-il, parlant de son père, Hambak. Des propos qui arrachent des pleurs à plus d’un.

Quand il lance à l’endroit de sa mère, qui doit être brisée par cette douloureuse épreuve, « Maman, ne t’inquiète pas, ça ira », des larmes perlent à nouveau sur des visages.

Avant lui, l’honneur est revenu à l’imam Cissé Djiguiba, de dresser un portrait du défunt dans son homélie. « Hamed Bakyoko, l’homme au cœur sans frontières », dit-il de l’ex-Premier ministre. Qui, selon lui, « donnait sans compter ». Pour le guide religieux, le défunt était l’ami des pauvres, des orphelins, des jeunes, des artistes. « La mission que Dieu lui a confiée, il l’a accomplie, pleinement », conclut Cissé Djiguiba, non sans lancer à l’endroit de l’assistance : « Faisons en sorte que notre passage sur terre soit mémorable ».

A la fin de la cérémonie, le corps est accompagné jusqu’au corbillard par des applaudissements et des encore des larmes.

Karine Koré






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