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Politique

Disparition de Hamed Bakayoko: La nécessaire épreuve du gôpô face à la confusion en Côte-d’Ivoire

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Il a été emporté dans sa 56e année, victime de métastases hépatiques parties d’un cancer primaire du sang métastasé au niveau du foie, pour ce que nous savons de sa maladie.

Hamed Bakayoko, le Premier Ministre de Côte d’ivoire s’est effet éteint en Allemagne le mercredi 10 mars 2021, dans l’après-midi. Son enterrement est annoncé pour le weekend prochain dans le ranch familial non loin de Séguéla, bourgade située au centre la Côte-d’Ivoire.

Depuis le décès brusque du Premier ministre, de nombreux hommages affluent et témoignent de l’envergure que l’homme d’État avait prise au cours de sa trajectoire politique. Les hommages se multiplient venant de partout, de tous les milieux même les plus insoupçonnés. Hamed Bakayoko est vraiment mort. Tel un soldat, à la tâche et les armes à la main.

Le décès inattendu à «seulement» 56 ans, interroge notre esprit critique mais aussi notre conscience d’humain.

Pour tout homme, l’avenir le plus sûr est la mort. C’est connu. Mais notre nature d’Africain doit nous amener à nous interroger sur cette mort qui douche bien des espoirs et nous amène à appréhender la politique autrement. C’est-à-dire sous ce qu’elle peut avoir de cruel et de nauséeux.

L’heure est certes au recueillement mais ce recueillement ne peut absoudre les doutes qui nous habitent.
Que s’est-il passé pour que le malheur frappe à nouveau au cœur de la République, là où elle avait frappé il y a seulement huit mois ?

Qu’est-il arrivé à Hamed Bakayoko qui, parti à Paris sur ses pieds pour des « examens médicaux » nous revient inerte, les deux pieds joints en avant, couché dans un cercueil ?

Des interrogations qui viennent à l’esprit à la lecture des productions faites par des intimes qui ont pu le voir et à qui il a parlé dans ses derniers moments. Ces témoignages qui usent de pudeur laissent tout de même transparaitre des zones d’ombre quant aux péripéties qui ont conduit au décès du golden boy.

Alors que les cancers rongent généralement à petit feu à des exceptions, notre premier ministre, lui, mourra en semaines seulement de son cancer qualifié de fulgurant par certains spécialistes.

Hamed Bakayoko se savait-il malade de cancer ? A-t-il caché la maladie et pour quelle raison ? C’est ici que les sachants n’osent pas percer le mystère. Pourtant, il n’est pas inutile à ce niveau d’apaiser nos doutes car un Premier Ministre en exercice est mort dans presque les mêmes circonstances il y a de cela huit mois.

Il nous faut cette fois passer à l’épreuve du gôpô pour exorciser le mal.

Cette épreuve de l’ordalie qui existe dans nos coutumes africaines doit nous amener à découvrir ce qui tue nos Premiers ministres. Sur la place publique, il nous faut trouver la source du mal pour arrêter la saignée. La réponse doit être recherchée dans le spirituel et nous ne pouvons cette fois faire l’économie du gôpô car trop c’est trop et nous devons savoir !

SD à Abidjan




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