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Politique

Côte d’Ivoire .Législatives 2021. Les partis politiques appelés à respecter la loi sur les 30% de femmes sur les listes de candidats

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La question des inégalités de sexes a été pendant longtemps le combat des organisations féminines de défense des droits de la femme. Et ce depuis un peu plus d’une décennie. C’est donc fort de ce combat doublé de la volonté politique que le législateur ivoirien consacrera trois articles à la promotion de la femme dans la loi fondamentale du 08 novembre 2016. En témoignent les articles 35 36 et 37. En ce qui concerne la participation politique des femmes, l’article 36 est des plus explicite : ‘’ l’Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues.

"Les modalités de cet article sont fixées par la loi’’.

La promulgation de la loi N°2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation de la femme dans les assemblées est la matérialisation des exigences de la loi fondamentale, les dispositions pertinentes de cette loi ont été intégrées au code électoral du 08 avril 2020. Le tout couronné par la prise du décret N° 2020-941 du 25 novembre 2020 portant modalités d’application de la loi 2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues

En effet, cette loi en plus de requérir désormais un quota minimum de 30% de femmes pour les scrutins uninominaux ou de liste, encourage les partis politiques et groupement politique par un financement public supplémentaire au cas ou ils présenteraient 50% de femmes candidates.

Les organisations féminines de défense des droits de la femme voudraient saisir cette occasion pour remercier le président de la République et son gouvernement pour leur volonté affichée de doter la Côte d’Ivoire d’un dispositif juridique favorable à l’amélioration de la représentation et de participation politique des femmes dans les assemblées élues.

Toutefois, au regard de l’actualité politique, dominée par le début du dépôt de candidatures pour les élections législatives du 6 mars 2021 dont la clôture est prévue pour le 20 janvier 2021, les organisations féminines de défense des droits de de la femme voudraient s’inquiéter de la réticence et de la résistance des partis politiques et groupements politiques quant à l’application de la loi.

En témoignent les nombreuses sollicitations des organisations féminines de défense des droits la femme par les femmes politiques dont les candidatures seraient rejetées sur la simple base de leur statut de femme.

Par ailleurs, la presse nationale a fait est large écho de la réunion tenue le 14 janvier 2021 entre la Commission Electorale Indépendante (CEI) et les formations politique qui laisse entrevoir un risque de violation de la loi N°2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues.

C’est pourquoi les organisations signataires de la présente déclaration appellent tous les partis ou groupements politiques à la stricte et effective application de cette loi et interpellent le Gouvernement ainsi que la CEI à œuvrer également au respect de ladite loi gage d’une meilleure représentation et participation politique des femmes, véritable indicateur de démocratie, de développement et de la bonne gouvernance.

Seul on va plus vite, ensemble on ira plus loin.

FAIT A ABIDJAN, LE 19 JANVIER 2021

ORGANISATIONS SIGNATAIRES

GOFEHF

REPSFECO-CI

COFEMCI-RPC

WANEP-CI

RIJLI

REFJPCI

PFG

AFJCI

OFACI

AID-CI

GFM3

LES AMAZOON DU WEB

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