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Attaque cortège du Budget Côte-d’Ivoire: « 98 personnes interpellées, la dépouille de l’adjudant Sanogo retrouvée »

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Le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Adou a annoncé samedi soir l’interpellation de 98 personnes », trois semaines après l’attaque du cortège du ministère du Budget sur Bouaflé-Yamoussoukro (centre), au soir de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre.

« Quatre-vingt-dix-huit personnes ont été interpellées et 44 téléphones portables saisis pour enquête », a révélé le procureur Adou, dans une note.

Le 31 octobre, un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l’ordre affectés à la sécurité du ministre du Budget et du portefeuille de l’État, avait été « pris à partie » dans le village de Zatta, sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro, aux environs de 16 heures (GMT et locale), dans le cadre du boycott actif, lancé par l’opposition.

Les trois véhicules du ministère ont été incendiés et un agent, l’Adjudant Seydou Sanogo, porté disparu », selon le bilan dressé par le procureur de la République, qui a évoqué la découverte d’une sépulture présentée comme celle de l’élément des forces de sécurité entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi.

L’ouverture de la sépulture a permis de « constater la présence d’un corps humain calciné, à la boite crânienne éclatée, sommairement enseveli dans un linceul blanc », poursuit-il, soulignant que « le corps découvert a été dirigé sur Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale afin de déterminer les causes de la mort. »

« Les auditions de ces personnes permettront d’identifier les auteurs, les complices et les commanditaires de cette barbarie », a fait savoir Richard Adou, promettant que « les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour faire toute la lumière sur les incidents graves survenus avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre. »

L’opposition, qui a boycotté l’élection et refuse de reconnaître la réélection du président Alassane Ouattara à l’issue du scrutin émaillé d’incidents par endroits, a mis en place un « Conseil national de transition » afin d’assurer la « vacance du pouvoir », et lancé depuis le 15 octobre la « phase active » de son appel à la désobéissance civile (lancé le 20 septembre).

Certains opposants dont le Président du Front populaire ivoirien (FPI) Affi N’Guessan et le numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Maurice Guikahué, ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt pour « complot contre l’autorité de l’Etat » entre autres.

Selon le bilan du gouvernement ivoirien, 85 personnes sont mortes depuis le 10 aout dans les violences électorales, 484 autres blessées, 225 interpellées, 167 inculpées (dont) 45 sont sous mandat de dépôt. »


Anselme BLAGNON

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