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Kibarou

Voter, un droit et une expression démocratique

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La campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, ouverte le 15 octobre dernier a pris fin hier. Une campagne qui aura été animée par deux acteurs sur les quatre dont la candidature avait été validée par le Conseil constitutionnelle. En fait, Alassane Ouattara pour le compte du RHDP et Kouadio Konan Bertin dit KKB candidat indépendant, ont fait du mieux qu’ils pouvaient, en vue de s’attirer chacun le maximum de suffrages, malgré l’atmosphère délétère qui a émaillé cette campagne. Et cela, par la faute de Henri Konan Bédié candidat du PDCI et Pascal Affi N’Guessan représentant le FPI, auteurs de discours d’incitation continue à la désobéissance civile, appliquée sur le terrain, par l’entremise d’actes de violence, ayant fait des victimes ici et là.

Demain sera la déterminante journée attendue de tous, mais également redoutée de chacun. Par ce que correspondant au renouvellement proprement dit, du mandat présidentiel à travers cet acte de haute portée démocratique, que constitue le vote. Alors que certains ont pris l’engagement de ne point s’y soustraire, d’autres ont bien au contraire décidé de non seulement le boycotter, mais pire encore de le compromettre. Et ce, par tous les moyens, pourvu que soit totalement impossible, toute opération de vote dans le pays.

Or voter est un acte capital, de haute portée civique, que l’on n’a nullement le droit de négliger ou de vouloir compromettre, pour quelle que raison que ce soit. Tant il matérialise l’exercice de la démocratie et symbolise l’expression de la liberté individuelle à laquelle chaque Ivoirien a droit.

Iront donc aux urnes ceux qui auront appréhendé avec toute la conscience et l’intelligence requises, la quintessence du vote pour une nation toujours en quête de véritables assisses démocratiques. Ceux qui entendent en toute liberté, prendre une vraie part de responsabilité dans la construction, de leur patrie. Et partant dans la réalisation du devenir de ses générations montantes. Choisir celui à même d’accomplir une telle mission- car ça en est bien une confiée à l’élu- ne saurait être un acte banal, pour un pays qui, bien que sorti d’une décennie de crise politique a su refaire son retard, presqu’en l’espace d’une autre décennie. Voila bien une réalité qui ne devrait autoriser aucun de ses fils, prétendant au pouvoir d’Etat à détruire ou à simplement cautionner activement comme passivement, toute initiative, posture, pensée ou discours de nature à le faire replonger dans le chao. Ce triste vécu, remonté à la surface de la mémoire collective ivoirienne, en inoculant progressivement, une forte dose de torpeur dans les cœurs, depuis qu’ont été enregistrés les touts premiers actes de violence, à l’initiative de la Plate- Forme de l’opposition.


Moussa Ben Touré




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