Le président de l’organisation citoyenne ‘’La 4eme voix, la voix des sans voix’’, candidat à la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020, a animé une conférence publique le samedi 5 septembre, au quartier Koweit dans la commune de Yopougon.
Au cours de cette cérémonie, Théophile Soko Waza a fait des propositions pour éviter à la Côte d’Ivoire d’autres crises post-électorales.
Le leader de ce mouvement citoyen soutient que le pays doit se doter d’une Constitution qui limite effectivement le nombre de mandat présidentiel à 2. Pour selon lui, éviter « des présidents à vie » et aussi dans l’optique de « permettre l’alternance politique ».
Selon son analyse, ce sont les systèmes électoraux mis en place depuis l’époque de Felix Houphouët Boigny par les différents systèmes politiques, qui sont à la base des crises post-électorales.
Le conférencier va plus loin, pour affirmer que les gouvernants qui ont exercé le pouvoir après Houphouët Boigny, ont utilisé les Constitutions qu’ils ont fait adopter, pour aller contrer des candidats qui peuvent les gêner dans leur quête du pouvoir.
Ce qui l’a amené à dire que « c’est la guerre que se livrent les héritiers du premier Président ivoirien qui est à la base des crises post-électorales dans le pays ».
Théophile Soko Waza a dit s’engager dans la course pour la présidentielle non pas pour gagner, mais pour contribuer activement au changement de ce système qu’il juge mauvais et qui, pour lui entraine toujours des crises post-électorales.
Par ailleurs, il appelé les gouvernants à ne pas empêcher les manifestations, mais plutôt à les canaliser.
Il leur a également demandé d’écouter les guides religieux. En ce sens que leurs sorties s’inscrivent dans le cadre de la recherche de la paix.
Abordant son projet de société, il a souligné qu’il repose sur 3 piliers fondamentaux.
A savoir d’un côté : amener tout le monde à s’exprimer, favoriser une gestion participative et collective. Le dernier pilier est son slogan qui dit « Que chacun de nous soit une source de production de richesses ». Des richesses qui dans son entendement doivent être perceptibles dans plusieurs domaines de la vie.
Jeremy Junior
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COMMENTAIRES
"Mahmoud" sur le fond tu as raison, mais dans la réalité de la pratique, les candidats qui se présentent avec de bonnes intentions proclamées finissent vite par oublier tout cela et devenir pires que leurs prédécesseurs. On l'a vu avec ADO et ses "Solutions", ses intentions annoncées de lutter contre la corruption et de créer les conditions de la réconciliation, la qualité de l'enseignement, le changement des mentalités avec "l'ivoirien nouveau", "l'émergence", etc. Résultat: une classe politique complètement pourrie, l'usage intensif des moyens de l'Etat au service exclusif des copains-coquins du rdr/rhdp, le surendettement, la chasse aux sorcières, l'enterrement du rapport de la cdvr, et, cerise sur le gâteau, il nous propose, ou plutôt impose de remettre le couvert avec une candidature qui viole la Constitution qui n'a pas été expurgée de toutes ses dispositions confligènes. Au final, la société ivoirienne est plus fissurée et délabrée que jamais, avec la promotion de la médiocrité, la kandiaschool, la croissance non inclusive, le mensonge érigé en, système de gouvernement, l'ivoirien nouveau qui, s'il est jeune, est assez "en conflit avec la Loi" et le bitume électoral qui est fortement biodégadable. Donc toutes ces promesses pré-électorales, comme à chaque fois, n'engagent que ceux qui les écoutent et si les mentalités changent, ce n'est pas vraiment dans le bon sens...Publié le :
8 septembre 2020Par:
MahmoudPour moi c'est l'ivoirien lui-meme qui doit se revoir par rapport a la maniere de faire la politique. A l'image de ce monsieur qui dit se presenter pour changer le systeme, d'autres ivoiriens doivent s'engager de maniere desinteressee pour contribuer au changement. Et ce changement ne sera effective qu'a une seule condition amener a changer les mentalites; amener les ivoiriens a ne pas vivre au depend des cadres , qui eux a leur tour devait etre coupe' de la possibilite de puiser dans les caisses de l'Etat. En claire la creation d'un etat de droit, accompagner d'une bonne gouvernance. C'est a ce prix que les choses se feront autrement et les conditions du changement seront crees.Publié le :
7 septembre 2020Par:
Forestier de Lahou« c’est la guerre que se livrent les héritiers du premier Président ivoirien qui est à la base des crises post-électorales dans le pays ». Ce constat signifie une chose : la Côte d'Ivoire ne retrouvera une paix durable et ne vivra une expérience de la vraie démocratie, authentique, sincère et inclusive que lorsque tous ces prétendus héritiers auront disparu... ce qui devrait se produire naturellement en quelques années. Cela ne fait pas un programme de gouvernement. Tous les candidats (et Ouattara en premier) ont promis de modifier la Constitution de manière à en ôter tous les germes de conflits, mais une fois élus, que font-ils ? Ils "bricolent" le texte de manière à en tirer avantage, au mépris de leur promesse de campagne. Mais avec ce candidat, on ne risque pas grand-chose, puisque dans sa grande lucidité, il "dit s’engager dans la course pour la présidentielle non pas pour gagner", mais pour ... faire avancer la chose ? ou simplement évaluer son poids dans la société ?PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
8 septembre 2020Par:
Forestier de Lahou