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Insécurité au quartier Cité verte à Abobo Banco :La peur gagne les cœurs chaque jour un peu plus

Publié le :

De réelles menaces d’insécurité planent quotidiennement sur les habitants de la cité verte sise à Abobo Banco, en face du collège Saint Pierre Charles.

Si l’on s’en tient au témoignage de C C A, l’un des responsables de l’association des jeunes du quartier, avec qui nous avons échangé le jeudi 20 août 2020, plusieurs facteurs expliquent cette situation. Il y a avant tout, ces vieux véhicules abandonnés dans les voies menant au quartier.

Ces automobiles sont laissées là, par des mécaniciens qui y tiennent des garages et des vendeurs de pièces d’occasions de véhicules qui ont ouvert des magasins à cet effet. « Des malfaiteurs se cachent dans ces véhicules hors d’usage et profitent pour agresser les passants, soit les nuits, soit à l’aube pour ceux qui sortent tôt du quartier pour aller vaquer à leurs occupations » révèle C C A.

Il remet aussi en cause le fonctionnement des lampadaires. Plusieurs poteaux n’éclairent plus et ceux qui donnent encore de la lumière le font mal et par intermittence. Ce qui représente une véritable aubaine pour les malfaiteurs et autres larcins, pour s’en prendre nuitamment aux passants.

Un autre fait qu’il convient de mentionner, comme facteur favorisant ces menaces d’insécurité persistante, est l’existence de quatre fumoirs dans le quartier. C’est là, que de nombreux gangsters viennent prendre les stimulant leur permettant d’être mieux à même de mener leurs différentes opérations, aussi bien dans ce quartier que dans bien d’autres, non loin de là.

L’insécurité qui prévaut à la cité verte, est si redoutée de tous ses habitants que, les agents du seul centre de santé dénommé El Rapha, un établissement semi-public, ferment à partir de 18 heures. Alors qu’il aurait pu rester ouvert nuitamment avec un service de garde, tel que cela se fait ailleurs dans nombres d’autres quartiers des communes de la ville d’Abidjan. Il est même déjà arrivé qu’un agent de sécurité de cette formation sanitaire soit agressé par des bandits armés. C’est que dans ce quartier d’Abobo aucune mesure de sécurité n’est réellement appliquée, une fois la nuit tombée. Les patrouille des véhicules de la police qui devaient être fréquentes, pour dissuader les malfrats, sont plutôt rares. Certainement à cause du mauvais état permanent des rues. En effet, C C A se souvient encore il y a deux ans de cela, qu’un véhicule des Sapeurs-pompiers militaires, venu pour une intervention a eu du mal à accéder au quartier.

C’est dans ce climat de psychose, qu’un jeune homme a été tué le dimanche 9 août 2020 entre 2 heures et 3 heures du matin, nous informe notre interlocuteur.

La victime s’appelait Bouda Clément, et était un membre de l’église Baptiste évangélique Hosanna, situé dans le quartier et était âgé de 29 ans.

L’officier du commissariat de police du 21eme arrondissement d’Abobo, qui gère le dossier n’a pas voulu donner d’éléments concernant l’affaire. Il a simplement laissé entendre que l’enquête suit son cours, afin de démasquer les auteurs du crime.


Jeremy Junior





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