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Economie

Avènement de l’ECO : Les Ivoiriens entre doute et espoir

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Depuis deux jours, la toile et les rues sont animées par un sujet qui ne laisse personne indifférent : la disparition du Fcfa au profit d’une nouvelle monnaie, dénommée Eco. La nouvelle monnaie doit, à terme, circuler dans l’espace Cedeao. Mais, pour l’heure, ce sont 8 pays de l’Union  économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest( Uemoa), qui ont donné leur accord d’adhésion. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Si l’annonce de cette nouvelle monnaie par le président Ouattara, lors de la visite de travail du président français Emmanuel Macron,  a  été saluée par l’ensemble de la population, celle-ci émet néanmoins des réserves. « Rien à changer en réalité. Je constate que c’est seulement le nom qui fait la différence », explique Maïga Ouattara, rencontré à la rue des banques au Plateau.
Pour Francis Bailly, cet acte marque le début du processus de la  souveraineté de la monnaie de l’espace Uemoa. Toutefois, « ce qui doit être fait dans l’immédiat, c’est de rassurer la population, qui s’attend plus à une deuxième dévaluation », fait-il remarquer.
Concernant la valeur de la monnaie, le taux de change de l'euro par rapport à  l’Eco serait à 655,9 soit le même que le Fcfa, avait  indiqué le président Ouattara, lors d’une précédente réunion de l’Uemoa sur le sujet. Mais, selon Clémnt Kadio, des éclaircissements doivent être apportés à ce niveau. « Ayant effectué une mission à l’extérieur, je n’ai pas pu échanger le Fcfa en Dinar. Pourtant, on nous parle de souveraineté. Il faut qu’on ait toutes ces explications avant de se prononcer  en faveur ou non de l’Eco », soutient-il.
« Les lignes bougent, au-delà de la polémique sur la parité Eco/Euro maintenue », s’est quant à lui félicité un expert en Economie et du journalisme de développement sur sa page facebook. Pour lui, pouvoir disposer désormais à la BCEAO de la totalité des réserves, est un acquis majeur. A l’en croire, il y a déjà un espoir. Car, «la longue bataille autour des réserves de change gardées dans un compte d'opération, depuis les indépendances, par la France, à travers le Trésor Français (et non la Banque de France ou la Banque Centrale Européenne-BCE), vient presque de prendre fin;  l'africainsation totale du Conseil d'administration et de la politique monétaire de la zone, réclamée, à cor et à cri, par des intellectuels et souverainistes africains, a été actée. Officiellement ».
« Ce qui m’intrigue, c’est qu’on ne parle même pas du Fcfa de la zone Cemac, pourtant cette monnaie doit disparaître. Il y a trop de flou dans cette histoire. Moi, je n’y crois pas un mot », martèle Oman Mengue. Il déclare que même si le Fcfa de l’Afrique de l’ouest n’a pas la même valeur que celui de l’Afrique centrale, il faut néanmoins opérer des réformes dans cet espace.
Paul de Kouamé
 

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