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Economie

Karité : Plus de 5000 femmes en vivent en Côte d’Ivoire

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Selon les acteurs de la filière karité, près de  53913 femmes œuvrent directement dans le secteur karité (collectrices, transformatrices, commerçantes), excepté  les revendeuses qui sont dans les marchés en Côte d’Ivoire. Des chiffres qui montrent que ce secteur est pourvoyeur d’emploi.
Mais, face à la pénibilité du travail des femmes, les coopératives veulent insuffler un nouveau dynamisme à la filière avec des méthodes de petite industrialisation. Ce, pour améliorer et accélérer la production des acteurs, composés en grande partie, des femmes. Cette idée risque cependant de dénaturer le travail fini du produit. « Il faut préserver les emplois dans la filière. Avec l’implantation d’une industrie, nous risquons de perdre cette valeur artisanale du secteur karité. C’est pourquoi nous mettons l’accent, d’ici à 2020, sur l’autonomisation», a expliqué Ali Kéita, président de Karité Afrique et membre du bureau de création de l’interprofession.
 Selon lui, plusieurs sociétés coopératives dans les sept grandes régions productrices ( la Bagoue, le  Boukani, le Tchologo, le Poro, le Hambol, le Denguélé, le Gontougo) ont pu atteindre le cap de l’autonomisation.
Pour Traoré Gnamantiê, si les femmes arrivent à se prendre en charge avec les formations qu’elles reçoivent et qu’elles arrivent à fabriquer des savons, des pommades, elles seront autonomes. « Lorsque les usines vont s’installer, avec leur autonomisation, elles pourront leur vendre directement le beurre de karité en respectant les normes internationales. Et celles-ci ne vont que commercialiser le produit semi-fini ou fini  à l’international », poursuit-elle.
Aujourd’hui, plus de 40 sociétés coopératives ont pu être mises en place. Ce qui est un avantage pour les femmes, pour leur permettre de  mieux vivre de leur activité. « Avant le beurre de karité se vendait entre 300 et 500 Fcfa. Même dans les  zones de production, le beurre se vendait à 300 ou 400 Fcfa. Mais, aujourd’hui, il se vend à 1500 Fcfa le kilo. Et l’amande qui était vendue anciennement à 50Fcfa à Bouna par exemple,  est actuellement à 200 ou 250 Fcfa. Ce sont des avancées à mettre à l’actif de notre bureau », explique Ali Kéita.   
Le Karité, arbre qui pousse de manière sauvage dans les régions de savanes arborées, produit en moyenne 25 kg de fruits comestibles. De ces fruits, est extrait le beurre de karité,  très prisé par les femmes  des pays producteurs de la sous-région. D’où la dénomination « l’or des femmes ».
C’est après la conférence mondiale, tenue en Côte d’Ivoire en 2014, que l’Etat, en l’occurrence le ministre de l’Agriculture d’alors  Mamadou Sangafowa, a  allumé les lampions de la filière karité. Ce produit est aujourd’hui utilisé dans plusieurs domaines, tels que la cosmétique qui absorbe 60% de karité, la chocolaterie, et la pharmacie.
Kamagaté Issouf

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