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COMMENTAIRES
Publié le :
11 juillet 2019Par:
Fatou DiagneAttention avec cette histoire d'informel. En Côte d'Ivoire par exemple, on est déclaré "informel" quand on ne figure pas dans le fichier de la DGI. Mais ce n'est pas pour autant qu'on échappe à la pression fiscale (qui provient des communes et du district d'Abidjan), et de l'Etat. En effet, les vendeurs sur le trottoir et les commerçants dans les marchés (formels) paient des taxes municipales. Même les pousseurs de charrettes "(wotros)" à Abidjan ont des numéros matricules sur leurs charrettes et la commune dans laquelle ils exercent leur activité est bien indiquée sur leur charrette…Bref, (1) doit-on continuer d'appeler "informelles" des activités qui sont taxées directement par les communes et les districts autonomes ? (2) Si les communes taxent les commerçants qui vendent sur le trottoir et dans les marchés, est-ce que les communes ne devraient-elles pas aussi balayer les trottoirs, prévoir des poubelles et les ramasser, ainsi que nettoyer et désinfecter nos marchés qui sont si sales ? Et puis, (3) si sur nos factures de CIE et SODECI, il y a en plus de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, des taxes pour l'électrification rurale et pour les adductions en eau potable en milieu rural, qui rend compte de l'utilisation de ces taxes ? (4) Et à qui ? (5) Sur les factures CIE, il y a également la redevance télévisuelle qui finance la RTI, c'est pourquoi on ne devrait plus se contenter des "novelas" qui abrutissent et abêtissent toute la population ou des Journaux Télévisées qui nous disent que tout va bien.Publié le :
11 juillet 2019Par:
Odile BogaLa pression fiscale sur les PME et les particuliers en Afrique est tellement forte que pour leur survie (économique), les entreprises et de particuliers en Afrique subsaharienne préfèrent l'informel. Ainsi selon le BIT, certains pays ont 85% de leurs travailleurs dans l'informel et selon la Banque mondiale, au moins 40% à 60% des économies du Togo et du Bénin sont constituées par le secteur informel. En RDC par exemple (qui est un pays de 80 millions d'habitants), seulement 200 000 entités (entreprises et particuliers) ont un numéro de contribuable. C'est dire qu'une grande part de l'économie en Afrique est informelle. Bref, la réalité de mon pays la Côte d'Ivoire n'est pas différente des exemples cités ci-dessus!Publié le :
11 juillet 2019Par:
Lago TapeSelon la Banque mondiale, la pression fiscale qui frappe les PME en Afrique représente, en moyenne plus de 47 % de leur résultat commercial, contre environ 40% en Europe et moins de 36% en Asie-Pacifique. Certains pays subsahariens tels que le Congo-Kinshasa, franchissent allégrement la barre symbolique des 50%. Quelques exemples concrets, émanant de certains pays francophones, permettent de mieux faire ressortir les réalités de l’environnement fiscal local : – Les bénéfices des entreprises sont imposés à un taux de 35% en RD Congo, 30 % au Mali et 28 % au Togo. En outre, l’existence d’une taxation minimum, calculée sur le chiffre d’affaires, permet aussi à l’état de fiscaliser des structures ayant généré des pertes à la fin de leur exercice comptable. Il en est ainsi notamment au Mali (1% du chiffre d’affaire annuel HT) ou au Burkina Faso (0,5 % du chiffre d’annuel HT). – Dans un grand nombre de pays de l’espace « OHADA », la patente (ou taxe professionnelle) doit être versée annuellement par toute entité exerçant une activité commerciale. Elle est, en règle générale, proportionnelle, non pas aux bénéfices dégagés,mais au chiffre d’affaires réalisé et au montant des loyerscommerciaux acquittés. La encore, il apparait clairement qu’une charge fiscale non négligeable est susceptible d’affecter lourdement les comptes d’une jeune PME non encore profitable. – Le coût du travail peut être considéré, d’une certaine manière, comme véritablement dissuasif pour les entreprises. Ainsi l’embauche d’un salarié, en CDD ou CDI, à Bamako ou à Ouagadougou vous conduira inévitablement au versement de cotisations de sécurité sociale, d’impôts et de taxes (« taxe patronale d’apprentissage » au Burkina et « taxe emploi jeune » au Mali par exemple) représentant plus de 50 % de la rémunération versée à votre personnel. Bref, cette pression fiscale impitoyable pousse à l'informalité dans nos pays subsahariens. C'est plus rentable et c'est cela le problème.Publié le :
11 juillet 2019Par:
Lago TapeTrès bon article de Monsieur Koffi Allé qui est un cadre ivoirien du FMI que j'ai bien connu lorsque j'étais à la BM à Washington, DC.PLUS D'ARTICLES
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11 juillet 2019Par:
Forestier de Lahou