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Economie

Doing Business 2019  : Voici les aspects pris en compte dans le classement des pays

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A peine rendu public, le vendredi 25 octobre 2019, le rapport Doing Business 2019 de la Banque Mondiale suscite des commentaires, notamment au sujet du classement de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire pointe, en effet, à la 110eplace sur 190 pays. Une position saluée par les uns et moquée par les autres.
Pour le pouvoir, la Côte d’Ivoire a réalisé du progrès, en passant de la 122eplace en 2018 à la 110e  . Le gouvernement préfère donc voir le verre à moitié plein. Ses adversaires politiques et détracteurs, quant à eux, voient plutôt le verre à moitié vide. Pour eux, la Côte d’Ivoire reste mal classée, puisqu’elle est encore dans le peloton des 90 pays les moins propices aux affaires. Surtout, elle est devancée par le Togo, un pays de la sous-région, dont l’économie est moins solide que celle du pays d’Houphouët-Boigny. 
Dès lors, plusieurs observateurs s’interrogent sur les critères sur lesquels se fonde ce classement Doing Business de la Banque Mondiale. Selon cette institution financière, pour parvenir à ce classement, sont pris en compte 10 domaines du cycle de vie d’une entreprise. A savoir : la création d’entreprise, l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution de contrats et le règlement de l’insolvabilité.
Si la Côte d’Ivoire reste mal classée, en dépit du bond significatif réalisé, c’est sans doute parce qu’il lui reste beaucoup à faire dans chacun de ces domaines. Notamment sur cinq points : l’obtention de prêts, le paiement des taxes et impôts, l’exécution de contrats et le règlement de l’insolvabilité, l’obtention du permis de construire, la protection des investisseurs minoritaires.
Il est, en effet, courant de voir des opérateurs économiques nationaux se plaindre de la pression fiscale, des difficultés à obtenir des prêts de la part des banques en vue de financer leurs activités ou encore du fait de ne pas être payés à temps par l’Etat après avoir exécuté des projets gouvernementaux. Autant de préoccupations qui se traduisent dans les cinq domaines cités ci-dessous et qui pourraient expliquer que la Côte d’Ivoire n’ait pas encore quitté la zone sensible malgré les progrès qu’elle a réalisés suite aux réformes engagées en vue d’améliorer le climat des affaires.
Karine Koré
 

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