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Economie

Financement du développement : Les recettes d’Alassane Ouattara

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L'accélération de la mobilisation des ressources intérieures ; l'amélioration du climat des affaires ; développement d'un secteur financier solide et diversifié et l'accroissement du taux de l'épargne intérieure ; la mobilisation des capitaux institutionnels. Ce sont les quatre piliers capables de financer durablement le développement d’un pays, a relevé le résident de la République, Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 5eédition du forum sur le financement  du développement (Dff), le mardi 1eroctobre 2019, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody.
Le Dff est une rencontre interactive, initiée par la Banque Mondiale et qui associe séances plénières et ateliers thématiques débouchant sur des propositions de plans d’actions, selon cette institution. En outre, il réunit  les décideurs politiques et les acteurs du secteur privé de plusieurs pays pour discuter de comment accroître les investissements privés dans des secteurs à fort potentiel (l’agroalimentaire, les transports et la logistique et les infrastructures numériques)  dans les pays du Sahel et à travers l’espace de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa).
« L’évènement qui nous rassemble aujourd’hui revêt une grande importance, car la problématique du financement du développement constitue véritablement une priorité pour nos pays », a indiqué le Président de la République de Côte d’Ivoire. Face aux défis de mobiliser  93 milliards dollars/an pour les besoins en infrastructure, il a invité les pays africains à se focaliser sur les quatre piliers.
Primo, le chef de l’Etat souligne la nécessité  d’accélérer la mobilisation des ressources intérieures, qui passe par l'amélioration du recouvrement d’impôts et de taxes pour financer le développement. Secundo,  l'amélioration du climat des affaires afin d’attirer les investissements privés nationaux et internationaux. Tertio, le développement d'un secteur financier solide et diversifié et l'accroissement du taux de l'épargne intérieure, tant privée que publique, afin d’investir dans les infrastructures et rendre le crédit plus accessible aux Pme. Quarto, la mobilisation des capitaux institutionnels à travers les fonds de pension et les fonds souverains qui jouent un rôle important dans plusieurs économies.
Dans le cadre du financement, Akihiko Nishio, vice-président de la Banque Mondiale ,en charge du financement du développement, a mis en exergue le rôle de l’Association internationale de développement (Aid) ou Ida en anglais, qui est un guichet du groupe de la Banque Mondiale, en charge de l’octroi de fonds aux pays les plus pauvres du monde pour financer leur développement. « L’Ida a fourni un soutien sans précédent à l’Afrique. Au cours des deux derniers exercices budgétaires, l’Association a radicalement accru ses financements dans la région et s’efforce d’accroître son aide dans l’agroalimentaire, les transports et la logistique et les infrastructures numériques aux trois secteurs que je viens de mentionner. En termes quantitatifs, nous avons engagé plus de 45 milliards de dollars de prêts au titre d’activités de développement à l’échelle mondiale, dont près de 30 milliards en Afrique », a-t-il expliqué.
 
Issouf Kamagaté
 
 
 

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