En Angola, l’ancien président José Eduardo dos Santos a prononcé son discours d'adieu à la vie politique. Un an après avoir quitté la tête de l'Etat, celui qui avait dominé la vie politique de l'Angola pendant 37 ans, abandonne aussi la présidence du parti au pouvoir. Il l'a officialisé, ce samedi 8 septembre, à l'ouverture d'un congrès extraordinaire du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA).
Agé de 76 ans, José Eduardo dos Santos, a officiellement cédé les rênes du MPLA à son successeur et président angolais, José Lourenço.
« C’est ma dernière intervention en tant que président du MPLA », a déclaré José Eduardo dos Santos qui était à la tête du parti, depuis le 21 septembre 1979.
C’est en présence de plus de 2 000 délégués qu’il a déclaré assumer des « erreurs ».
« Il n’existe pas d’activités humaines exemptes d’erreurs et je reconnais que j’en ai aussi commises, vu que c’est l’unique manière de pouvoir les dépasser. L’erreur est une partie intégrante du processus de perfectionnement et c’est pour cela que l’on dit que l’on apprend avec les erreurs.
Aujourd’hui, le 8 septembre, c'est la tête haute que je participe à ce grand congrès de notre parti, avec la conviction du devoir accompli et prêt à passer le témoin de la direction du parti à son prochain président », a-t-il déclaré.
Les délégués du parti doivent élire, ce samedi dans l’après-midi, João Lourenço, 64 ans, seul candidat. Une fois intronisé à la tête du parti, le président angolais disposera, désormais, de toutes les commandes du pays.
-
Consultez notre charte des commentaires
Bédié par exemple qui a plus de 80 ans a été Ambassadeur à 26 ans et ministre à 29 ans, mais les bruits courent qu'il veut être candidat en 2020 pour le PDCI-RDA. Sûrement que ce sont des "fake news"! C'est une bonne chose et que cela inspire d'autres dirigeants africains tels que Biya ou autres qui ont déjà donné le meilleur d'eux-mêmes il y a bien longtemps …mais qui continuent en tant que vieillards à s'accrocher au pouvoir en Afrique… Si certains pouvaient le comprendre en Côte d'Ivoire cette sage décision de dos Santos, la politique se porterait mieux dans notre pays. "...on dit que l'on apprend avec les erreurs". En politique, il y en a qui apprennent beaucoup !
Publié le :
9 novembre 2018Par:
Forestier de Lahou