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Sport

Marc-Vivien Foé : Le fils du footballeur décédé risque 30 ans de prison !

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Orphelin de père depuis 2003 et la mort tragique de Marc-Vivien Foé, Marc Foé pourrait passer ses prochaines années derrière les barreaux d'une prison pour avoir agressé un prêtre. Ou la chute d'un fils qui ne s'est jamais remis de la disparition brutale de son papa...
Le 26 juin 2003, en pleine demi-finale de la Coupe des Confédérations à Lyon, Marc-Vivien Foé s'écroule sur la pelouse. Un arrêt cardiaque qui lui sera fatal et choquera la planète foot et bien au-delà. Devant son écran de télévision, Marc, 8 ans à l'époque, assiste à la mort en direct de son père. Quinze ans plus tard, devenu adulte, Marc Foé fait à son tour la une des médias, pour de bien sombres raisons.
 
 
Le fils de l'international camerounais, 22 ans au compteur, a agressé un prêtre à Genay (Rhône), dans la nuit du 28 novembre 2015. Devant le juge, Marc-Vivien a reconnu avoir attaqué l'homme de foi, avec Sofiane Bardot, 20 ans, son complice présumé. Les deux jeunes étaient à la recherche d'un coffre-fort situé dans le presbytère. Porteur d'une arme de poing, acquise quelques jours plus tôt dans une armurerie, Foé a avoué avoir menacé, frappé et menotté le prêtre. Au bout de deux heures de vaine fouille, il a été mis en fuite par une alarme et interpellé par une patrouille de gendarmerie, alors qu'il revenait sur les lieux, à la recherche de l'arme oubliée. Pour ces faits, le jeune homme encourt trente ans de réclusion criminelle.
 
 
 
Durant le procès il a forcément été fait mention de l'histoire familiale de Marc Foé. "Son père a perdu la vie devant les caméras du monde entier. Il avait 8 ans. Cet événement a bouleversé son parcours", a soutenu son avocat Alexandre Plantevin. "Je n'ai jamais vu Scott agressif à la maison", témoigne de son côté Marie-Louise Foé, 42 ans, à la barre, en utilisant le second prénom anglais de son fils "pour faire la différence avec son père".
Je n'ai pas supporté la mort de mon père ; je me suis autodétruit
Comme pour expliquer ce comportement déviant, dressant le portrait d'un garçon "autodétruit", un expert psychologue a témoigné au procès en arguant que le jeune homme avait vécu sous la forte pression familiale, chargé, en tant que fils aîné, de remplacer le père, selon la culture camerounaise. Sous la pression maternelle aussi, lorsque sa mère veut absolument lui faire suivre des études pour assurer sa réussite. "Je n'ai pas supporté la mort de mon père ; je me suis autodétruit", a confessé Marc Foé au psychologue.
 
Alors qu'il a de mauvaises fréquentations en France, sa mère décide de l'envoyer en Angleterre pour suivre ses études. Une erreur selon elle. Au retour du collège à Londres, Marc Foé a été victime en 2011 d'un très violent coup de batte de base-ball sur le crâne qu'il impute à des skinheads. Après un coma, il a gardé des séquelles persistantes, avec la pose d'une prothèse en titane à la place des os du front.
Après une longue période de rééducation, Marc Foé a commis plusieurs actes de délinquance dans la région lyonnaise, où réside sa mère. Cette dernière n'a pas caché son désarroi de le voir impliqué dans l'agression d'un religieux, alors qu'il avait lui-même été victime et qu'elle fréquentait l'église de la victime. "Il est perdu, il n'arrive pas à retrouver son chemin", a-t-elle tenté d'expliquer, persuadée qu'il a été influencé et manipulé. Le verdict est prévu mercredi 6 juin.



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