A Kinshasa une église évangélique « église du vrai chemin » exige à ses fidèles la quête en devises étrangères, spécialement en dollars et Euro. Le pasteur Benjamin M, justifie cette mesure, par la volonté du Seigneur à prioriser le bonheur de ses fidèles, et le franc congolais en perpétuelle dévaluation est un frein au bonheur.
Les fidèles de cette église, loin de protester à la mesure, convergent chaque mercredi, vendredi et dimanche vers leur temple, avec leurs billets de dollars pour selon leur pasteur donner à Dieu.
Benjamin M, le pasteur principal de cette église évangélique a pris la décision d’exiger la quête en devises pour maintenir son temple au même niveau que ceux de ses collègues concurrents arborant une vie sociale plus décente.
Benjamin M, le pasteur principal de cette église évangélique a pris la décision d’exiger la quête en devises pour maintenir son temple au même niveau que ceux de ses collègues concurrents arborant une vie sociale plus décente.
A Kinshasa, entre pasteurs exige une guerre secrète matérielle qui les pousse à innover sur les méthodes des recettes. Tout leur dévolu est jeté sur les fidèles, qui sont transformés en esclaves financiers. S’acquitter de la dîme est le sujet de prière le plus répandu dans ces temples qui pilulent dans les rues dans cette grande métropole de la RDC.
Réduits à la pauvreté par les gouvernants, les Kinois n’ont que Dieu comme dernier espoir, et les pasteurs qui en sont conscients profitent de la situation pour les dépouiller.
Dans un environnement assaini, des personnes pourvues de toutes leurs capacités intellectuelles ne se laisseraient pas berner par les prédications de ces pasteurs. Beaucoup de prières, pour peu d’amour.
Dans un environnement assaini, des personnes pourvues de toutes leurs capacités intellectuelles ne se laisseraient pas berner par les prédications de ces pasteurs. Beaucoup de prières, pour peu d’amour.
Chancy Kiba
-
Consultez notre charte des commentaires
Bagout, belle allure, les faux marabouts et les faux pasteurs sont de vrais charlatans qui disent aux victimes femmes, préalablement ciblées, de venir les voir et ensuite ces pasteurs/ magiciens/ marabouts demandent à leurs "proies" de se déshabiller, pour qu'ils leur fassent un massage de tout le corps avec une huile spéciale de protection, et de rester ensuite nues... Pour qu'ils puissent « chasser le mal », et enfin ils glissent leurs mains sur le corps des clientes et leurs doigts dans leurs entrailles, et un acte sexuel s'ensuit pour soi-disant éloigner les esprits tourmenteurs et/ou conjurer le malheur. Bref, c'est toujours ce schema (de tromperie) qui est suivi par ces escrocs (faux pasteurs)qui abusent des femmes et des jeunes filles crédules et vulnérables...Tant que les pasteurs indélicats ne se retrouveront pas en prison pour abus sexuels et escroquerie, de telles pratiques répréhensibles risquent fort de continuer...partout en Afrique! c'est inquiétant que nos sociétés africaines puissent sombrer dans cet obscurantisme de faux pasteurs, maraboutages tous azimuts et dans de si dangereuses croyances, sans que cela ne fasse véritablement débat. Cela fait peur pour l'avenir, pour le progrès. «le sacrifice criminel des albinos, des enfants, des bébés, des malades mentaux montre combien notre société africaine est malade, gangrenée par une sorte de cancer social qui gagne du terrain chaque jour. Le péril croît et s'intensifie avec ces funestes pratiques qui démontrent, si besoin est, que nous régressons dangereusement dans la barbarie des croyances païennes avec les nombreux escrocs qui se dissent pasteurs ou imams, juste pour escroquer, abuser sexuellement ou envoyer des jeunes s'enroller dans Boko Haram, Daesh et autres groupes terroristes...». les africains pour la plupart croient en Dieu mais ne lui font pas confiance et passent alors par les faux pasteurs et les marabouts: «des mariages se sont brisés, des carrières détruites, pire encore des individus sains d'esprit rendus fous... Tout cela à cause du maraboutage ou des pratiques occultes diaboliques des faux pasteurs et faux imams. Nous devons cesser cela, on est croyant (soit musulman soit chrétien), on doit purifier nos c0eurs ... escrocs ! un vrai bonbon pasteur! En pleine crise économique et sociale, les églises évangéliques en Afrique restent un des rares secteurs d'activités qui génèrent encore beaucoup d'argent. Elles sont devenues une véritable mine d'or pour tous les beaux parleurs, les grands séducteurs et toutes les personnes charismatiques. En ces temps d'incertitude professionnelle et de chômage endémique, le pastorat est également devenu un excellent moyen de se sortir de la misère et s'enrichir de manière parfois indécente."Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à. prêcher." Entendu au festival d'humour Toseka, en juin 2013 à Kinshasa, ce détournement du célèbre dicton de Confucius résume bien la situation des "Églises de réveil" en Afrique. "Aujourd'hui, une Église rapporte plus qu'une boîte de nuit, assure Mwinyi Hamza Badjoko, anthropologue congolais. Les fidèles sont prêts à se priver pour donner de l'argent à leur "berger". Ils considèrent ce sacrifice comme un acte de foi et espèrent en retour contracter un mariage, trouver un emploi, voire obtenir un visa pour l'Europe. "A la grande surprise des Abidjanais, des églises évangéliques dirigées par des Chinois ont même vu le jour, alors que les chinois sont majoritairement bouddhistes et shintoïstes.C'est dire que c'est un juteux business que de fonder une « église » pour les escrocs de tout acabit si bien que les chinois eux-aussi s'en mêlent. Il n'y a pas de business plus lucratif en Afrique, que les "Églises de réveil". Leurs guides vendent au prix fort leur bénédiction aux fidèles... et leur influence aux hommes politiques. Créer une Église est devenu une sorte de "débouché sur le marché du travail". Lorsque la grogne sociale est à son comble, le peuple qui a perdu toute confiance en l'État se tourne vers la religion et/ou les marabouts. Dans nos pays africains à fort taux de chômage, créer une "Église" est devenu une sorte de "débouché sur le marché du travail pour certains jeunes diplômés et pour beaucoup d'analphabètes beaux parleurs en quête d'emploi: Le statut de pasteur confère une position importante dans la société, dans la mesure où la vie sociale des femmes mariées (délaissées par leurs maris qui sont dans les maquis) tourne autour de l'église, devenue le nouveau lieu de sociabilité. On n'y va plus seulement le dimanche, mais trois ou quatre fois par semaine. Le leader religieux est désormais considéré comme le relais social qui remplace la famille et (parfois le mari même au lit), et surtout, les structures étatiques défaillantes. Pour conserver cette emprise, les pasteurs multiplient les initiatives : croisades d'évangélisation, journées de guérison, veillées de prière. La conquête des esprits prend des allures de compétition entre prédicateurs, qui n'hésitent plus à lancer des chaînes de radio ou de télévision pour grossir les rangs de leurs fidèles. Plus ceux-ci seront nombreux, plus les "bénédictions", qui s'achètent à prix d'or lors de grands rassemblements de prière dans les stades, sont rentables. Huile miraculeuse, bouteilles de vin porte-bonheur, bibles bénies, stylos de réussite. Ces prédicateurs promettent tout et n'importe quoi pourvu qu'ils y trouvent leur compte, à savoir bijoux et liasses de billets. Les politiques africains courtisent aussi les leaders religieux: Leur influence sans cesse grandissante dans la société n'échappe pas au radar des politiques. Les pasteurs sont écoutés par leurs ouailles, drainent des foules, remplissent des stades : mieux vaut les avoir avec vous plutôt que contre vous. Il existe désormais les pasteurs proches du pouvoir et ceux de l'opposition. Pendant les campagnes, ces pasteurs peuvent drainer les foules pour les candidats, moyennant billets de banque. C'est un mélange des genres dans nos pays africains soi-disant laïcs!
Publié le :
5 août 2018Par:
Forestier de Lahou