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Sport

Mondial Russie 2018/Match Côte d’Ivoire-Gabon : les réactions des deux sélectionneurs et de joueurs

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Sélectionneur CI, Marc wilmots : ‘‘On a commis deux petites erreurs, ce qui a fait qu’on n’était mené’’
C’est une grosse désillusion, si vous voyez comment le match s’est passé, il y a un tir contré qui tombe dans leurs pieds et ils font 0-1, à parti de là ils font un bloc très bas. Un autre but vient de nulle part, un super but, qui n’arrive pas tout le temps. On se trouve 0-2 mené. Mais quand je vois la réaction de mon équipe, de la manière dont on a tout essayé, on a tout donné, je pense que vous avez vu un penalty comme moi à la fin, vous avez vu les images. On méritait largement le nul, et, pour moi on a fait tout le jeu. Evidemment quand tu es mené 0-2, bien sûr tu es dans les difficultés. Mais j’étais sûr d’une chose, même si tu gagnais aujourd’hui, tu ne t’es pas qualifié. Il faut voir le résultat du Mali, peut-être qu’il va y avoir un regroupement total et qu’il y aura deux matchs difficiles, d’ailleurs tous les matchs en Afrique sont difficiles. Mais il y a une équipe qui ne méritait pas de perdre, certainement c’était la Côte d’Ivoire, c’est ça que j’ai vu, car mes joueurs ont beaucoup d’occasion, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Je n’aime pas perdre les matchs, on avait l’occasion de faire un pas, mais on ne l’a pas fait. Il reste deux matchs et ça va se jouer au finish, à mon idée, entre la Côte d’Ivoire et le Maroc. On ne peut pas remettre tout en cause. Au mois de juin, c’est une équipe complètement décimée et en fin, tout le monde avait claqué. Mais petit à petit, on est revenu, on a même fait un très bon match au Gabon. Mais on s’est fait des occasions, le gardien à fait un grand match et, on a eu un penalty plastifié. On est toujours dedans, on pouvait même gagner ce match, on a tout pour gagner, mais voilà, ça arrive. Mais ce que je fais, je regarde vers l’avant. Et je suis content de se groupe qu’on a créé, un mélange d’anciens et de jeunes. On a énormément de blessés encore. Mais on va regarder les matchs pendant trois semaines et on va se préparer pour le Mali. Pour Sérey Die, j’avais deux milieux de terrain et quand vous êtes menés 0-2, je pense qu’il faut mettre des joueurs offensifs. On est passé à trois derrière avec Aurier, Bailly et Kanon, on a mis Assalé au côté gauche et Cornet côté droit parce qu’ils étaient à dix et vous jouez contre une défense regroupée, il faut passer sur les côtés. Et c’est ce qu’on avait décidé de faire et, en tout dernier instant j’ai commis Boli devant pour son jeu de tête, malheureusement ce n’est pas passé. J’ai trouvé aujourd’hui l’ambiance excellente, aussi les supporters ont soutenu leur équipe jusqu’au bout parce que, je pense qu’une chose est de supporter mais les supporters n’aiment pas la perte. J’ai vu des joueurs claqués parce qu’on a joué deux match en 72H, et, je pense que tout le monde s’est arraché à faire le maximum. Je ne peux pas en demander plus si je suis, je dirai plutôt, bravo les gars, continuez. Il y en avait 4 finales, mais il en reste 2, donc je vais attendre le résultat du Mali et on verra à quelle situation on est. Soit le Maroc passe devant avec un but, soit le Mali gagne le tout et, il y a un regroupement total et, nous on garde deux points d’avance. Si on a su comment se positionner, c’est le bloc qui était au Gabon, pratiquement la même équipe. Je pense que tout le monde s’était bien retrouvé. On a commis deux petites erreurs, ce qui a fait qu’on n’était mené 0-2.
 
Salomon Kalou : ‘‘on n’a pas fait une bonne performance, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut lâcher’’
Le Gabon a bien joué. Ils ont bien joué les coups. On ne rentre pas bien dans notre match et après le 1-0,  on a essayé d’aller de l’avant. Je pense qu’on n’est pas resté bien organisé et après le deuxième but, c’est plus difficile quand tu es mené 2-0. Ils ont défendu, ils ont joué les bons coups sur les contre-attaques. Mais il reste deux matchs et il faut se concentrer sur les deux matchs. Ces deux finales, on sait qu’on n’a pas droit à l’erreur. Je ne crois pas qu’on ait minimisé l’adversaire. Je pense qu’on était prévenu. Tous les matchs de qualification sont difficiles. Le Gabon vient ici pour se racheter parce qu’il a perdu à domicile. On s’attendait à ça, je pense qu’on n’a pas été bien organisé, même si on a commencé avec quatre joueurs offensifs. Je pense que c’est le même classement à Libreville. On a été mieux organisé à Libreville et là, je crois qu’on n’a pas été organisé. Car au Gabon, on se retrouvait mieux dans notre organisation et là, c’était plus difficile, dans les contre-attaques, je pense qu’on faisait toujours le mauvais choix. Il faut avouer qu’on a eu des occasions et, si on les mettait au fond, ça pouvait changer le match. Parce que, même à 1-0, on a des face à face, qui pouvaient des tournants du match, parce que quand tu reviens à 1-1, ce n’est plus le même match. Au plus jeunes, on dit que, c’est quand c’est difficile qu’il ne faut pas lâcher parce que c’est une nouvelle équipe qui est en train de se bâtir. Si dès maintenant on lâche parce que c’est difficile, je pense que l’équipe n’a pas d’avenir. On leur donne ces conseils parce que pendant tout le temps qu’on a été en équipe nationale, on a rencontré des bons moments et des mauvais moments. C’est vrai qu’ils commencent par des moments difficiles et nous avec, mais on est là pour aussi essayer de les encadrer de leur donner les conseils qu’il faut. Qu’ils ne lâchent parce qu’ils y a une coupe du monde au bout et, pour l’avenir de notre football, c’est bien de ne pas lâcher, de jouer les deux finales à fond. On a encore nos cartes entre nos mains et si on gagne nos deux matchs, on est sûr d’être qualifié. Je pense qu’il n’y a pas de panique. C’est vrai qu’on est beaucoup déçu, on n’a pas fait une bonne performance, il faut l’avouer, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut lâcher, il faut être découragé, négatif. Ce qu’on peut dire, il faut rester positif. On a vu le public, même mené, il nous a soutenus. D’habitude, on sait qu’il est très exigeant, mais là, il a été jusqu’au bout. Il reconnait que c’est une équipe qui est en train d’être reconstruite et qui donne le meilleur d’elle-même. Aujourd’hui, je pense que le Gabon a été mieux, ils ont marqué les occasions et nous, on ne l’a pas fait. Donc, il faut passer à autre chose et puis, il faut se concentrer sur le Mali pour le prochain match.
 
Sélectionneur gabonais, José Antonio Camacho : ‘‘la différence c’est qu’aujourd’hui, les occasions qu’on a eu, on les a marquées’’
Je crois que les joueurs gabonais jouent mieux à l’extérieur qu’à la maison. A Libreville ils avaient beaucoup de pression, et comme je l’ai dit, en venant ici, on ne venait pas pour visiter, on venait pour gagner. Nous à Libreville, on a eu deux occasions pour égaliser, mais ce sont les éléphants qui se sont avancés, ils ont marqué deux buts. Et la différence c’est qu’aujourd’hui, les occasions qu’on a eu, on les a marquées. Pour la suite des matchs, on va dépendre de nous-mêmes. On ira au Maroc le mois prochain et on va pour gagner, remporter les trois points.  
 
Capitaine gabonais, Ecuele Manga Brono : ‘‘si la Côte d’Ivoire l’a fait chez nous, c’est que nous aussi, on pouvait le faire ici, on eu le mérité de prendre les trois points’’
C’est un sentiment de satisfaction parce qu’on savait que ça allait être très dur par rapport à ce qui s’est passé à Libreville. On savait que nos chances étaient minimes mais qu’il y avait quelque chose à jouer et, voilà, on l’a joué à fond. On était plus relâché et c’est ce qui à fait la différence et, on a retrouvé l’état d’esprit que l’équipe avait il y a deux ans. Il y avait un petit sursaut d’orgueil, on avait envie de réagir et montrer que, si la Côte d’Ivoire l’a fait chez nous, c’est que nous aussi, on pouvait le faire ici. Voilà, on n’a pas lâché et on eu le mérité de prendre les trois points sur ce coup-là. Le match contre le Maroc, ça va être aussi dur que contre la Côte d’Ivoire. Même si on a gagné, ce n’était pas du tout facile. On a un match qui est très important parce qu’on reste toujours dans la course et, c’est très important le 2 octobre. On va se concentrer, essayer de travailler. C’est un match qui va être difficile mais on va se donner les moyens pour aller faire un résultat positif. 
 
Ouana Lagnon
 



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