Le footballeur ivoirien Cheick Tioté est mort hier, lundi 5 juin, d'une crise cardiaque au cours d'un entraînement de son équipe, Beijing BG, en Chine. Il était âgé de 30 ans. Il laisse derrière lui une épouse, la Sénégalaise Madah Bitèye, qui devait accoucher ce mardi, lendemain du drame.
L'international ivoirien Siaka Tiéné, qui a donné l'information hier sur Twitter, précise que l'épouse de Tioté n'est pas encore au courant de la disparition de son époux. "On lui a retiré son portable", précise-t-il.
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@Forestier: Je pense que Feu Tioté était sain (sans drogue, ni alcool et sans dopage). D'ailleurs le reportage de la RTI1 que j'ai vu sur lui le décrit comme étant un musulman très pieux. Je pense que c'est pour cela qu'il jeûnait pour le Ramadan alors que cela est incompatible avec un entrainement sportif de haut niveau dans un club professionnel. Dans mon club de judo, il y a beaucoup de pratiquants qui jeunent pour le Ramadan et qui viennent quand même aux entrainements hebdomadaires de judo (2 à 4 fois par semaine) et beaucoup ont des malaises (vertiges, vomissements, maux de tête et crampes aigus…) et, certains autres s'évanouissent même. Bref, mon propos est que l'entrainement quotidien de sportif de haut-niveau de Tioté (qui est encore plus rude qu'un cours hebdomadaire de judo de 1h30 ou 2 heures) n'était pas du tout compatible avec le jeûne du Ramadan qui en été (en Europe du Nord ou en Chine du Nord) peut durer 16 heures d'affilée ou plus... Le problème, c'est que les sportifs de haut niveau ne consomment pas que de l'eau plate. Anabolisants et amphétamines (voire plus si affinités) sont au menu, avec la bénédiction irresponsable des médecins et coachs sportifs, et les conséquences que voila ... Pour les sportifs de haut niveau et professionnels tel que feu Tioté , ne pas manger ni boire de l’aube au coucher du soleil, c’est la possibilité de pratiquer une activité sportive, un entraînement ou une compétition dans un état de jeûne. C’est en fait cette privation de nourriture et de boisson qui apporte un risque pour la santé du sportif.La pratique d’une activité sportive à jeun brûle prioritairement les sucres et les acides gras circulant dans le sang, puis impose à l’organisme de puiser dans ses réserves de glycogène, de graisse, et de protéine. Lorsque le jeun se prolonge, comme c’est le cas lors du ramadan, le déficit énergétique place l’organisme en situation de « souffrance ». Dans une telle situation, on peut difficilement concevoir atteindre des performances sans avoir la disponibilité énergétique nécessaire. La pratique d’un effort sollicite d’autres sources d’énergie telles que les graisses corporelles. L’utilisation des protéines musculaires à des fins énergétiques conduit à des altérations des fibres contractiles, et fragilise le tissu musculaire. Ce risque est d’autant plus élevé si l’hydratation n’est pas correcte, situation fréquemment associée à l’absence de prise alimentaire. La déshydratation associée renforce le risque de blessure tendineuse et musculaire (tendinopathie, élongation, claquage). La carence en énergie et en nutriment qui accompagne le jeûne altère l’adaptation à l’effort, et se manifeste par une fatigabilité, évoluant vers un réel surentraînement avec la répétition des séances. Les perturbations des apports en eau et en minéraux ont des répercussions sur la tolérance de l’effort, sur l’adaptation à l’effort en particulier d’ordre cardio-vasculaire. On ne peut exclure un risque accru de survenue de trouble du rythme cardiaque dans les situations de jeun prolongé (kaliémie perturbée, déshydratation). Il y a aussi le risque de crise cardiaque ...
Publié le :
6 septembre 2017Par:
Forestier de Lahou