Pays d’Afrique centrale producteur de pétrole, la Guinée équatoriale connaît une pénurie d’essence qui a atteint, lundi 3 avril, la capitale du pays, Malabo, selon un correspondant de l’AFP. Le manque de carburant, dont la raison n’a pas été communiquée par les autorités, a débuté il y a une semaine dans la capitale économique, Bata, sur la partie continentale, avant de toucher ce lundi l’île de Malabo.
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COMMENTAIRES
Publié le :
4 mai 2017Par:
YaoEt Cote d'voire qui produit cacao la est ce que les enfants connaissent le gout du chocolat? Il est plus facile d'acheter chocolat a Paris non? C est pourquoi eux aussi leur petrole va ailleurs. On est meme chose.Publié le :
4 avril 2017Par:
Aya de YopougonPendant une décennie, le fils d’un dictateur africain a pu mener la vie de château à Paris. Il vivait dans un palace de 101 pièces avenue Foch, où l’eau coulait par des robinets en or. Dévalisait les magasins de luxe de l’avenue Montaigne. Commandait les meilleurs vins Romanée-Conti. Et dissimulait dans son garage l’une des plus incroyables collections de voitures de luxe. Cet homme s’appelle Teodorin Obiang, 47 ans. Il est l’aîné des enfants de l’actuel président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, au pouvoir depuis 1979 (il a été réélu en avril avec 93,7% des voix). Cet homme est jugé à partir de ce lundi 2 janvier par le tribunal correctionnel de Paris pour "blanchiment de corruption, de détournement de fonds publics, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance". Absent (il réside aujourd'hui à Malabo en Guinée), le prévenu sera représenté par son avocat français, maître Emmanuel Marsigny. Ce procès revêt une très haute importance symbolique. Il est le premier aboutissement des procédures concernant les "biens mal acquis", lancées il y a pile dix ans par les associations Sherpa et Transparency International. Peu de monde, alors, croyait en une quelconque chance de succès. En demandant à la justice française de se prononcer sur la légalité des biens acquis en France par des roitelets africains et leur famille, c’est toute la Françafrique qu’on a ébranlée, cette diplomatie du post-colonialisme préférant fermer les yeux sur les fortunes détournées dans l’unique objectif de conserver son influence (avec les "dictateurs" africains (Nguema, Sassou, Bongo (papa et enfants), Eyadema (papa et fils), Deby...) pour continuer de piller l'Afrique.Publié le :
4 avril 2017Par:
Youssef KouaméC'est aussi ce "saut technologique" vers la pétrochimie que les raffineries africaines n'arrivent pas à réaliser. Leurs installations demeurent de facture très simple, de type hydroskimming?: elles sont seulement capables de transformer le pétrole en essence ou en fioul et permettent rarement de sortir des produits à forte valeur ajoutée ou de valoriser des produits lourds en produits légers. Bref, elles produisent trop de lourd et pas assez de léger. « Sur 100 tonnes de brut, une raffinerie africaine sort 60 % de produits "blancs" [essence, kérosène, butane], 35 % de fioul et 5 % de déchets, quand une raffinerie sophistiquée parvient à produire 80 % de produits blancs, lesquels se vendent beaucoup plus cher que le fioul. Plus une raffinerie transforme de "blanc", plus elle devient rentable.» Des investissements constants seraient nécessaires pour s'adapter aux évolutions du marché. Ils se chiffrent à plusieurs milliards d'euros, que les raffineurs africains seraient bien incapables de mobiliser. Car les raffineries souffrent déjà de graves problèmes de trésorerie, liés moins à leur gestion qu'à des raisons dépendantes des pouvoirs publics. « Le prix du carburant est souvent subventionné et le prix du butane plafonné. Il arrive aussi que les sociétés de production d'électricité ne paient pas leurs factures d'achat de fioul. Dans ces conditions, difficile pour les raffineurs de dégager du cash, de rentrer dans leurs frais et, surtout, d'acheter du pétrole à raffiner - même si la chute des cours leur a permis d'en acheter en plus grande quantité. « Le raffinage est très exposé aux prix du marché, se retrouvant coincé entre le prix du brut, très volatil et très spéculatif, et celui du produit fini, en fonction de l'offre et de la demande. La différence entre les deux prix, qui constitue la marge, peut fondre comme neige au soleil en fonction des événements [en Côte d'Ivoire dans les années 2000, en Libye depuis 2011 et désormais en Guinée Eq et Gabon...Publié le :
4 avril 2017Par:
Lago TapeAlors que la Guinée Eq regorge de pétrole: plusieurs millions de barils extraits chaque jour en 2015, soit un pourcentage significatif de la production mondiale -, la Guinée Eq raffine trop peu: moins du quart de sa production. Et ses capacités installées (par TOTAL) qui sont faibles ne sont utilisées qu'à moins de 60 %?; un taux, parmi les plus bas du monde, dû à un manque de maintenance et d'investissements, à l'origine de nombreuses pannes et arrêts imprévus.La situation de la Guinée Eq n'est pas unique en Afrique. Mais, même en imaginant qu'elles puissent tourner à plein régime, les raffineries africaines seraient encore bien loin de répondre à une demande continentale qui s'établit à 3,8 millions de b/j, d'après les données publiées en juin par la BP Statistical Review of World Energy. Comble du paradoxe, le Nigeria: premier producteur africain, ce pays importe depuis 2012 les trois quarts de son pétrole, après la mise en sommeil de trois de ses quatre raffineries, dont la maintenance avait longtemps été laissée en souffrance. Elles ont été réactivées en juillet 2015, mais ne fonctionnent qu'entre 60 % et 80 % de leurs capacités (jusqu'à 210?000 b/j). Cette situation globale affaiblit considérablement l'or noir africain sur son propre terrain. « On voit arriver sur les côtes du continent des produits finis d'Asie et du Golfe, expédiés à très bas coûts ». La faute en revient principalement à la petite taille et aux capacités insuffisantes de ces unités de production. « Nées dans les années 1960 dans le sillage des indépendances, la Société africaine de raffinage [SAR, au Sénégal] ou la Société ivoirienne de raffinage [SIR], maintenant vieillissantes, étaient adaptées à de petits marchés et à de faibles besoins ».Si la plus grande raffinerie du continent, à Skikda, en Algérie, traite 323 000 b/j, ce ne sont qu'entre 20 000 et 50 000 b/j qui sont produits en moyenne dans chaque raffinerie subsaharienne. Soit 35 fois moins que la plus grosse raffinerie du monde...Publié le :
4 avril 2017Par:
Ali BengalaC'est honteux ! La Guinée Equatoriale , pays minier par excellence, (avec du pétrole, du gaz naturel, de la bauxite, de l'uranium, de l'or et du manganèse ainsi que du cobalt ...) n'a même pas une grande école d'ingénieurs des mines http://inphb.edu.ci/1/vues/esmg/ du type de celle qui se trouve au sein de l'INP FHB de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire : http://inphb.edu.ci/1/vues/accueil/Publié le :
4 avril 2017Par:
mammianvraiment, l'Afrique noire est mal partie dèh!publicitéPLUS D'ARTICLES
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Publié le :
4 mai 2017Par:
Lago Tape