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COMMENTAIRES
Publié le :
2 mars 2017Par:
Mamoudou SoreDes oeufs de charognards, des ossements humains, de la transpiration des adversaires, du sang humain et des queues d’animaux : tout le secret est là pour gagner un match de football au Burkina Faso. C’est « le Wake ». « On n’entre pas dans un stade n'importe comment. Le pied droit doit franchir le portail du stade en premier. C’est une condition spirituelle nécessaire pour la victoire ». Au moment où les chrétiens font des prières en tenant des chapelets, que les musulmans se livrent aux versets coraniques notamment le « Aya », de l’autre côté, c’est du sang d’animaux qui coule à flot sur les fétiches et statues. Ainsi va le monde spirituel et occulte derrière le foot en Afrique. Au Burkina Faso, il y a une commission technique spirituelle indépendante au sein de l’union des supporters de l’équipe du football qui renforcent les joueurs du point de vue de la chance et de la victoire. La commission des « Wake men » s’y attèle avec ou sans l’aide des autorités.Publié le :
2 mars 2017Par:
Sihem Hayatle Sénégal a battu la Tunisie sur le score de 2 buts à zéro. Une victoire qui a laissé un goût amer chez les joueurs et supporters tunisiens, d’autant plus que les Aigles de Carthage, bien qu’ils aient dominé le match, n’ont pas réussi à trouver la direction des filets. Dans cette défaite inattendue, chacun y est allé de ses analyses, des plus pointues aux plus farfelues. La réaction la plus surprenante n’est pas venue d’un dirigeant ou d’un supporter, mais d’un joueur tunisien, en l’occurrence Ferjani Sassi.Il a dit « magie noire… » Le milieu défensif de 24 ans, pensionnaire de l’Espérance de Tunis, n’a pas trouvé mieux pour justifier la défaite de l’équipe nationale que d’évoquer le « boukhoukhou » (magie noire). Pour lui, le Sénégal aurait usé de pratiques occultes (sorcellerie et charlatanisme) pour empêcher la balle de franchir le seuil de son but.Publié le :
2 mars 2017Par:
Sembé MutomboAppelé dans le jargon du politiquement correct : la préparation psychologique, le gris-gris ou fétiche est un élément cardinal du football africain. Elle existe, et a sa place dans le budget officiel sous couvert de l’anonymat. Même si officiellement personne n’accepte devant les médias que cette pratique existe belle et bien dans nos vies courantes. Souvent ce sont des scènes farfelues et surréalistes au cours d’un match. Tout s’arrête et les joueurs vont retirer quelque chose dans le poteau adverse. La bagarre s’ensuit… La question : Est-ce que le fétiche existe dans le foot africain? Selon Baba dia Moyo (Psychothérapeute dans la commune de Masina) : « il y a la préparation physique mais il faut aussi la préparation mystique. On peut mettre « notre barre poteau » dans le bois. Le match RDC vs Ghana, selon ces praticiens, le but raté de Mbokani est un exemple de ces pratiques fétichistes décriées ». Qui croire sur ces pratiques de l’imaginaire ? Aurélien Akouwenon (Historien béninois et féru de mysticisme) raconte : « le football comme sport populaire est concerné. Chacun a son « Nganga ou marabout ». Il prescrit des choses à faire avant ou pendant le match, une véritable mise en scène ». D’aucuns raconte que la mort de Marc-Vivien Foé est aussi une de ces pratiques fétichistes. Pour certains si la RDC a perdu face au Ghana. C’est parce que nous n’avions pas respecté les consignes de nos maitres spirituels et des ancêtres à Oyem. Fausse ou une réalité, l’Afrique est ancrée dans sa culture légendaire : du fétichisme et de la sorcellerie. Ces pratiques sont monnaies courantes en Afrique. En RDC, on parle de « Mort-Mort », Mama Esobe, des totems, des rituels et argents, des personnes décédées volées à la morgue et des objets mystiques, etc.Publié le :
2 mars 2017Vraiment honteux quoi ! Donc les africains ne se font pas confiance et cela se voit sinon comment encore croire à ce genre de choses sinon depuis l'Afrique serait toujours celle qui gagne et à toutes les compétitions mais c'est loin d'être le cas et cela se voit à ce jour qu'on perd tout le temps alors cessez ce genre de bêtise et travailler plutôt davantage et croyez en vos capacités, projeter vos réussites et vous verrez que ça marchera bien mieux et plus souvent aussi.Publié le :
2 mars 2017Par:
Lago TapeOui, malheureusement beaucoup de pratiques occultes sont encore au coeur du football africain ! En Afrique, la sorcellerie d’avant-match est largement répandue, du moins largement connue, et tolérée. Pour les dirigeants des équipes, recruter de bons joueurs ne suffit pas. Savoir, par des conseils avisés, dénicher la perle rare de marabout ou de féticheur, est d’une importance majeure, d’où dépendront en grande partie soi-disant les succès de l’équipe. Les consignes tactiques des conseillers occultes, leur plan de jeu, sont dans certaines équipes, plus appliquées que les consignes de l’entraîneur ou du préparateur physique. Parfois les joueurs ne doivent pas faire l'amour la veille ou quelques jours avant le match; ou encore ils ne doivent pas serrer la main d'une femme (surtout si elle a ses règles) avant le match, et ce après des rituels exécutés soit au cimétière, soit à des lieux sacrés qui sont consacrés à ce genre de pratiques. Des marabouts ou féticheurs proposent aussi des talismans à porter par des joueurs ou même des bains spécifiques avec des plantes bien indiquées mélangées parfois à du sang d'animaux spécifiques. Pourquoi donc aucune équipe africaine n’a-t-elle jamais remporté la Coupe du Monde de football ? Les fétiches africains perdraient-ils donc leur efficacité en quittant le continent soutiennent certains ! Le vodou dans le football, défendent les plus «rationnels», serait en réalité une sorte de "dopant psychologique" qui agirait sur le mental des joueurs souvent en proie au doute dans un univers où la pression est omniprésente et de plus en plus forte. Il faut que ces pratiques occultes cessent et que nos joueurs travaillent plus pour gagner. Le talent brut ne suffit pas. Il faut aussi travailler plus, dans la discipline.PLUS D'ARTICLES
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