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Politique

Présidentielle 2020: Ouattara prépare quelque chose contre Bédié et Soro

Publié le :

Les président du Pdci, Henri Konan Bédié, et son « protégé », Guillaume Soro pourraient se voir barrer la route qui mène au palais présidentiel. S’ils étaient en tout cas tentés de prendre part à l’élection présidentielle de 2020, ils pourraient être recalés, si certains ajustements étaient apportés à la Constitution, comme l’a laissé entendre Alassane Ouattara le 6 août 2019.
A en croire la Lettre du Continent, le chef de l’Etat travaille discrètement à ce projet, qui vise à retoucher la loi fondamentale. Contrairement à ce qu’il soutenait pourtant ce 6 août, il s’agit bien de « recaler » d’éventuels aspirants au très convoité fauteuil présidentiel.
Dans sa toute dernière édition du 28 août 2019,  le confrère révèle en effet que certaines réformes constitutionnelles envisagées visent à mettre hors jeu Bédié et même Soro. «Parmi les mesures que doit porter le projet, figure notamment la réintroduction d’un âge maximum fixé à 75 ans pour pouvoir briguer la magistrature suprême. Cette réforme, qui éliminerait de facto la candidature du président du Pdci, Henri Konan Bédié, âgé de 85 ans, devrait être présentée à l’Assemblée nationale courant septembre », rapporte la Lettre du Continent.
La même source soutient que « le ministre de l’Intérieur, Sidiki Diakité, (qui) a été chargé de resserrer les rangs » en mobilisant les députés issus du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix( Rhdp) afin qu’ils fassent aboutir ce vœu cher à Alassane Ouattara. « Il s’est déjà discrètement adressé à plusieurs députés, les appelant à soutenir de « toutes leurs forces » le projet de réforme constitutionnelle», croit savoir le confrère, généralement bien informé.
Outre Bédié, Soro aussi est dans le viseur du pouvoir, lui qui est tombé en disgrâce depuis qu’il a pris ses distances d’avec la création du parti unifié, Rhdp. A ce sujet, voici ce qu’avance le confrère : « Cette réforme devrait par ailleurs, instaurer la mise en place d’un parrainage obligatoire de plusieurs centaines d’élus. La mesure vise notamment à fragiliser la candidature de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro ». Et de justifier son allégation : «En l’état, ce dernier ne peut se prévaloir du soutien de plus d’une centaine d’élus ». C’est dire que la prochaine présidentielle pourrait commencer plus tôt que prévu.
Karine Koré



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