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Plainte contre un journaliste pour diffamation: Le SYNAPPCI désapprouve le choix de Guillaume Soro de saisir le tribunal correctionnel

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Le député de Ferkéssedougou et ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro a porté plainte contre le confrère Sidi Tehra du journal "L'Essor Ivoirien".
Suite à cette situation, le Secrétaire général du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato a réagi, le 20 mai 2018, à Abidjan-Angré.
 

"Par un exploit d’huissier en date du jeudi 16 mai 2O19, M. Soro a fait savoir à M. Tehra qu’il était convoqué, le vendredi 31 mai 2019 devant le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, statuant en matière correctionnelle.
 
Dans sa requête, M. Soro estime avoir été diffamé par M. Tehra dans un article publié dans l’édition N°119 du lundi 06 au dimanche 12 mai 2019 du journal « l’Essor Ivoirien ». Il demande par conséquent au juge de condamner M. Tehra à trois ans d’emprisonnement ferme et à 500.000 francs d’amende. Se constituant partie civile, M. Soro demande aussi, au juge de condamner M. Tehra à lui payer un franc symbolique comme dommage et intérêt.

M. Soro, en soutien à sa demande, invoque l’article 90 de la loi N°2017-867 du 27 décembre 2017 et l’article 173 du code pénal.
Face à une telle situation, le Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), attaché à la liberté de la presse comme la prunelle de ses yeux, ne saurait rester sans réaction.
 
C’est pour quoi, tout en reconnaissant à M. Soro, le droit de contester la véracité des informations contenues dans l’article incriminé, désapprouve fortement le choix de M. Soro de saisir le tribunal correctionnel. Donc la voie de l’emprisonnement. Or justement, au terme de la loi sur la presse, l’emprisonnement, et même la garde à vue, sont interdits pour les délits commis par voie de presse.
 
Le SYNAPPCI voudrait demander avec insistance à M. Soro de retirer sa plainte et de saisir les autorités de régulation et d’autorégulation compétentes en la matière.

En tout état de cause, le SYNAPPCI reste saisi de la question et lance un appel à la mobilisation de la communauté des médias et à la société civile pour que plus jamais, un journaliste ne se retrouve en prison, en violation de l’esprit et de la lettre de la loi sur la presse."

SDC
 



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