publicité

Politique

Messsage de Blé Goudé. : Faudrait-il en rire ou s'en préoccuper ?

Publié le :

Le discours convenu et emprunt de M. Blé Goudé à la Nation Ivoirienne (rien que cela) s'inscrit dans la théatralité dont le personnage est coutumier. 
Faudrait-il en rire ou s'en préoccuper ? Non seulement, il constitue une injure à l'authenticité de la vérité factuelle du vécu des ivoiriens dans leur ensemble, mais il contrevient de manière flagrante aux instructions de la CPI, quant à l'observation d'une obligation de reserve, tant à l'égard des médias que de la politique, qui lui a été prescrite en accompagnement de sa liberté conditionnelle, dont il a accepté les termes tout en les violant. C'est aussi le signe précurseur de la confirmation des ambitions de la médiocrité en politique. En laissant apparaître au grand jour les objectifs cachés de son action militante, il nous revèle un possible à atteindre pour 2020, le grotesque n'étant pas un impossible.
Aussi, jamais, la distance n'a été aussi grande entre les ambitions des personnages reconvertis au prix de nombreux retournements de l'histoire et la réalité effective des défis qui attendent la Côte d'Ivoire de demain. Jamais 2020 n'a été aussi menacé par l'omniprésence de l'égoïsme, de l'hypocrisie, du populisme de la phraséologie, de la théâtralité, de l'amnésie, du cynisme, de la négation, de la malhonnêté intellectuelle et morale. La perspective d'une telle regression donne froid au dos à la démocratie, qui continue de souffrir d'un autre mal, l'abus de pouvoir et la violence faite à l'état de droit (Gouvernance RHDP, dominante RDR et...précédentes). Nous ne parlerons plus de regression pour le développement, mais de catastrophe, si l'aventure politique et l'amateurisme économique devaient triompher un jour en Côte d'Ivoire, grâce à la situation de l'analphabétisme dans le pays à l'égard de la compréhension des enjeux fondamentaux qui déterminent son futur, mais aussi au populisme, au culte de la personnalité et à l'appartenance ethnique, qui sont des valeurs, encore hélas, dominantes dans notre société.
Devant tous ces dangers potentiels, j'ai foi en l'intelligence et en la mémoire du peuple Ivoirien, pour ne pas laisser le pouvoir d'Etat tomber entre les mains des produits de la FESCI, qui après avoir détruit durablement l'école ivoirienne, a défiguré la Côte d'Ivoire, et inoculé à celle-ci le venin de la violence, en introduisant à la fois, la criminalité, la médiocrité et la vulgarité dans le champ politique.



publicité

FIL INFO

20 avril 2024

Bank of Africa Sénégal : Croissance soutenue et rendement du dividende en hausse

20 avril 2024

Ituri : plusieurs femmes pygmées abusées sexuellement à Djugu

20 avril 2024

Les États-Unis ont accepté de retirer leurs troupes du Niger, selon les médias américains

20 avril 2024

Incident au sein du Pdci-Rda: Le Parti dépêche Emile Constant Bombet à Abengourou

20 avril 2024

La démocratie des États-Unis mise à l’épreuve par le procès Trump



Fanico

Lamine KANE. 13 février 2024
Conte des faits renversants
Valer St Clair 9 février 2024
CAN : Non aux courses d'autorités sur la pelouse !
Dr. Yalamoussa Coulibaly 6 février 2024
Diversité de noms chez les Sénoufo
Emmanuel Koffi 17 janvier 2024
Lettre ouverte au Premier Ministre Robert Beugré Mambé

publicité