Le maire déclaré perdant à l’issue des élections municipales reprises le 16 décembre 2018 à Grand Bassam, Georges Ezaley a déposé un recours en annulation à la chambre administrative de la cour suprême suite aux violences qui ont ‘’entaché’’ le déroulement du scrutin.
Prenant la communauté nationale et internationale à témoin, les avocats du candidat Ezaley ont présenté, ce jeudi 27 décembre 2018 lors d’une conférence de presse, les preuves d’une ‘’mascarade électorale’’ avec des actes de violences prémédités au cours du scrutin de reprise.
Le conférencier maître N’Dri Claver a tenu à dire que son client n’était pas anti-démocrate. Car selon lui, les actes de vandalisme perpétrés dans les centres ne sont pas de son fait. Il a expliqué que ces lieux de vote comptant 6500 électeurs sont des zones qui ont été favorables à son client aux premières élections du 13 octobre 2018. Il condamne donc ‘’ cette magie’’ par laquelle ces bureaux de vote ont été saccagés et ‘’simplement écartés’’ du scrutin.
Il a également dénoncé un acharnement juridique contre les membres du clan Ezaley depuis le début de ces échéances. Avant d’inviter ceux qui se lancent dans cette campagne de dénigrement contre son client à la retenue. Car selon lui, le candidat Ezaley ne cherche pas à ‘’mettre le feu’’ à la commune mais plutôt à faire rétablir le choix démocratique de tout un peuple.
Désormais, le camp Ezaley dit s’en remettre à la chambre administrative de la cour suprême. Me N’Dri attend de cette juridiction qu’elle s’inspire des cas de Lakota (centre ouest) où les violences enregistrées ont conduit à la reprise du scrutin. Selon lui, ce scrutin, doit refléter le choix du peuple de Grand Bassam dans son ensemble.
Et d’ajouter, que si le scrutin se passe de façon sincère il n’y a aucune raison que son client ne s’aligne pas au résultat. Mais dans le cas contraire, il s’en remettra toujours à la justice pour que le droit soit dit dans les règles de l’art.
Larissa Gbaguidi
