La campagne des élections locales prévues pour le 13 octobre 2018 a démarré depuis le 28 septembre dernier avec la montée des tensions politiques entre le RHDP et le PDCI RDA et la question de la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Chose à laquelle le Réseau Ouest-Africain pour l’Edification de la Paix en Côte d’Ivoire (WANEP-CI) a décidé de réagir.
Avec l’appui du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) Wanep – CI a décidé d’intensifier la sensibilisation des leaders communautaires pour des élections apaisées dans le cadre d’un projet intitulé : « appui à la participation citoyenne de la population pour des élections locales inclusives et apaisées ».
Au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 4 octobre 2018 à Abidjan - Cocody, la coordinatrice nationale, Kamara Mylène épse Soro a signalé que les sept villes choisies pour ce projet de sensibilisation ont été décelées comme étant des zones chaudes au vu de leurs antécédents.
Ce sont les villes de Danané, Guiglo, Bouaké, Korhogo, Lakota, Abobo et Yopougon qui ont été choisies pour mener ces activités. Et la coordinatrice nationale de préciser qu’il s’agira spécifiquement de former des plateformes locales pour leur permettre d’être outillées, de faire des rencontres communautaires, des sensibilisations de proximité à travers des émissions-radio et par SMS et un monitoring de la presse pour avoir une meilleure connaissance de la situation sur le terrain.
Pour la réussite de ce projet, 150 agents de sensibilisation seront déployés sur le terrain. Pour la coordination, c’est un moyen d’inciter la communauté à s’impliquer d’avantage pour la préservation de la paix en ces moments sensibles.
« Nous contribuons à réduire les risques de violences mais nous ne garantissons pas que tout se passera bien suite à notre intervention. Mais au cas où il y a des violences, nous les remonterons à qui de droit », a-t-elle lancé.
Pour le chef de projet, Didier Semien cette étape est très indicative pour les élections présidentielles à venir et donc nécessite plus de sensibilisations. Il a donc invité les professionnels de la presse à « donner les bonnes informations et éviter de colporter les rumeurs ».
Larissa Gbaguidi
