Si le souffle de vie est une offrande miséricordieuse du créateur suprême du ciel et de la terre, il faut reconnaitre que son endossement à cause principalement des nombreux ingrédients que l’on trouve dans la corbeille fiscale, revient chère et très chère aux vaillants ivoiriens qui ne demandent qu’à jouir jalousement de ce cadeau divin. Ils considèrent que dans les mosquées et les églises qu’ils fréquentent jours et nuits, qu’ils s’acquittent de cette forme de « redevance » là, avec un flegme qui en dit long sur leur disposition naturelle à s’y soumettre sans l’once de la moindre contrainte extérieure. Par conséquent ils ne comprennent pas toujours pourquoi en plus de la qualité et de la quantité des ressources naturelles providentielles dont regorge et s’enorgueillit notre pays, nous soyons encore si dépendants et si tatillons sur la question de la perception fiscale ? Je ne compte pas, sur la base des rubriques « assassines » qui composent le ferraillage qui supporte avec une fierté multi-décennale la charpente fiscale de notre pays, user du charme numérique d’opérations arithmétiques pour vous montrer ce que pèse réellement le devoir d’acquittement de ce lourd fardeau que l’on paye finalement de sa naissance, jusqu’à sa mort. Si notre pays la Côte d’Ivoire pour se donner les parures d’une république attrayante s’est bouclé les « oreilles » avec le libéralisme du capitalisme, l’inclination « naturelle » des nationaux à chérir cette idéologie politique, reste à affiner et à confirmer sur l’espace de vie. En d’autres termes, l’évangile du capitalisme est inconnue des ivoiriens et curieusement elle compte de grands défenseurs dans les communautés étrangères établies et vivant sur la glorieuse terre de nos aïeuls. Si notre assertion est juste, peut être que notre soumission à satisfaire à cette conditionnalité vitale, est surestimée, voire incongrue. Les seuls fonds additionnels générés par la perception des taxes douanières et la parafiscalité..., devraient suffire à assurer à l’Etat, son « train de luxe et de beauté ». Les réalités sociales des ivoiriens sont telles, que la perception des taxes et impôts apparait comme une croix de trop. Aussi, une bonne gouvernance des ressources naturelles dont le créateur a doté si généreusement notre pays, devraient-elles suffire à nous décharger de toutes ces pesanteurs au fondement discutable et de nous permettre de réaliser des économies. Car, si rien n’est fait pour ébranler les effets pervers induits par « l’émergence de cette apogée fiscale », cette propension à l’insatiabilité que le tout puissant a d’ailleurs du mal à comprendre, pourrait témoigner de notre « irréconnaissance » à son égard. Les effets du capitalisme lorsqu’ils ne sont pas bien maitrisés comme c’est le cas ici et ailleurs, conduisent à des dérives qui impactent négativement la qualité de vie de ceux qui vivent sous le joug de ce système impitoyable. Ainsi conjugués, ces effets contribuent à la cherté de la vie toute chose qui rend caduc la lutte annoncée contre la pauvreté. Faire le bonheur d’un peuple n’est certainement pas la chose la plus facile au point de faire l’unanimité. Cependant, posés quotidiennement des actes qui tendent à débarrasser le dos des ivoiriens de ce surplus de bagages, est une œuvre que le tout puissant apprécierait et à laquelle il prêterait volontiers, sonEsprit-Saint débordant comme c’est toujours le cas : de charité !
Koné Kobali
Publié le :
10 mai 2018Par:
Lago Tape