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Second tour de la présidentielle malienne : Rien n’est encore joué !

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Ça y est ! L’affiche du second tour de la présidentielle malienne est connue. C’est le président sortant, Ibrahim Boubacar Kéita, qui affrontera le Chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, le 12 août prochain, dans les urnes. Ainsi donc, l’histoire se répète. C’est le moins que l’on puisse dire. Car, en 2013, les deux hommes s’étaient déjà affrontés dans les  urnes au second tour. Et c’est finalement IBK qui l’avait emporté avec une large majorité. Cinq ans après, les choses vont-elles changer ? On attend de voir. En tout cas, pour l’instant, rien n’est encore joué. Car, avec les alliances souterraines que les uns et les autres sont en train de nouer, le second tour pourrait nous réserver beaucoup de surprises. D’ores et déjà, Soumaila Cissé appelle l’opposition, dans son ensemble, à  faire bloc derrière lui pour barrer la route à IBK. Sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr. Car, de son coté, IBK espère aussi rallier  certains candidats qu’il avait, dit-on, suscités pour atomiser les voix et faire ainsi contrepoids à Soumaila Cissé.Cela dit, malgré sa nette avance sur son challenger, il gagnerait  à ne pas verser dans l’autosatisfaction qui, en l’’espère, pourrait lui coûter cher. Car, faut-il le rappeler, la politique n’est pas une science exacte comme les mathématiques où 2 x 2 font 4. La preuve, on l’a vu en Guinée où même caracolant en tête lors du premier tour de la présidentielle de 2010, l’opposant Cellou Dalein Diallo, avait été battu à plate-couture par l’actuel président, Alpha Condé. Comparaison n’est pas raison, dit-on. Car, ce qui est réalisable à Conakry ne l’est pas forcement à Bamako où la géographie humaine constitue un facteur très déterminant dans le choix du chef de l’Etat.En effet, pendant que Soumaila Cissé compte sur l’électorat du Nord, majoritairement composé de Peuls, Sonrai et Touaregs, IBK, lui, ne jure que sur les Malinké. C’est pourquoi, il y a d’en appeler à la responsabilité des deux candidats contre tout risque de dérives ethniques. Cela dit, on en vient tout de même à saluer l’élégance dont ont fait preuve les candidats qui, estimant que les élections ont été entacheés de fraudes et d’irrégularités criantes,  ont décidé d’user des voies de recours légales pour se faire entendre. C’est tout à leur honneur. Car, sous d’autres cieux, on aurait assisté à des manifs violentes de rue sur fond de chasse à l’homme. Espérons donc qu’il en sera ainsi de même après le second tour à l’issue duquel vainqueur et vaincu doivent se donner la main dans l’intérêt supérieur du Mali. Que le meilleur gagne !
B.O



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