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Sécurité en Afrique de l’ouest : Vers la mise en place d’un système pour la facilitation des échanges policiers

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Après quatre ans d’interruption, une réunion  des experts gouvernementaux en matière de sécurité nationale de la CEDEAO et de la Mauritanie a ouvert ses portes ce 25 juin 2018 à Abidjan pour trois jours de travaux en présence du Secrétaire général d’Interpol.
Cette  importante réunion des responsables de sécurité de la sous-région vise à poser les bases pour le lancement de la 3ème phase de la mise en place du programme d’un Système d’information policière de la sous-région (SIPAO ou WAPIS en anglais).
Au cours de la cérémonie de lancement des travaux ce 25 juin 2018 au Plateau, le Secrétaire général d’Interpol Jürgen Stock a signalé que dans les prochains jours les ministres de la Sécurité, les chefs de la Police et d’autres officiels de haut niveau vont traiter des questions de criminalité dans la région et verront comment Wapis pourra aider à améliorer la sécurité régionale.
Selon ses explications, la criminalité n’est pas un phénomène nouveau en Afrique de l’Ouest mais, a-t-il remarqué, la zone fait de plus en plus face à de nouvelles menaces émergentes qui représentent un danger pour la sécurité publique.
Pour lui, cette menace grandissante des groupes terroristes et d’autres groupes armés  constitue un défi énorme  pour les agents chargés de l’application de la loi de la région.
D’où la nécessité, selon lui, de trouver une solution par une seule unité ou un seul pays. Et cela, à l’en croire, passe par une lutte régionale et un puissant réseau de sorte à partager les informations et accentuer une coopération policière pour une lutte efficace à tous les niveaux.
Francis Awagbé Béhanzin, commissaire chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité au sein de la CEDEAO a précisé que cet outil à mettre sur pied devra contrecarrer les crimes organisés dans la région.
L’enjeu majeur de cette rencontre, selon son entendement, est d’organiser une stratégie de lutte, identifier les crimes et s’informer de façon périodique la planification de ce programme.
Car, a-t-il précisé, l’Afrique demeure vulnérable vue qu’elle devient le point de transit du trafic de la drogue, la poussée vertigineuse du terrorisme, le trafic des armes à feu, des personnes et des médicaments…
Il estime qu’il existe en Afrique de l’Ouest des structures spécialisées dans ces différents compartiments qui ne font pas assez leur travail ou qui ne font rien du tout. Poursuivant, l’expert a précisé que des problèmes de coopération ou de guerre de service sont à l’origine de cette traîne.
Le commissaire a donc montré la nécessité de se doter d’un mécanisme d’échanges policiers en intégrant un système de base de données. Ce système facilitera la collecte, le partage des informations entre Etats, d’accroître les échanges grâce aux outils d’Interpol, établir une plate-forme d’échange de données et une exhorte à se réunir au moins une fois par an pour passer en revue les évolutions.
Le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a indiqué que cette réunion est une opportunité à saisir compte tenu du contexte sécuritaire. Pour le ministre, il est plus qu’urgent d’unir nos forces afin de trouver des solutions pour renforcer la sécurité de la sous-région.
Il a salué la mise en place de cette plate-forme qui vise à accroître la lutte contre le terrorisme en renforçant la coopération et en établissant les liens étroits. « Les criminels  et leurs actes n’ont pas de frontières, il nous revient de tuer ces frontières pour être plus opérationnels et protéger nos Etats », a-t-il lancé.
Larissa Gbaguidi
 
 



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