En prélude à la journée annuelle de la terre célébrée chaque année le 22 avril, près de 1000 volontaires issus de plusieurs nationalités vivant en Côte d’Ivoire, ont posé ce 21 avril 2018 un acte symbolique en nettoyant plus de 2km de côtes de la plage de Grand-Bassam, une activité de nettoyage dénommée « mon pays, ma plage », organisée par l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.
Cette année, le thème retenu pour cette célébration mondiale est : « mettons fin à la pollution plastique ». Une recommandation qui se traduit, selon la chargée d’affaires de ladite ambassade Katherine Brucker, par cette initiative citoyenne de nettoyage de la plage et de sensibilisation sur les dangers du plastique en particulier pour nos océans et la vie martine. Mais c’est également, pour elle, une façon d’encourager le volontariat en Côte d’Ivoire et promouvoir de bonnes habitudes environnementales.
« Il est clair que l’environnement est lié à la croissance économique. Les plages propres permettent de promouvoir le tourisme. L’eau propre protège la vie animale sur laquelle nous comptons pour survivre. Un environnement propre favorise la croissance économique à long terme pour une population saine et productive », a-t-elle révélé.
En ce qui concerne le suivi d’une telle action sur nos plages, Katherine Brucker compte sur une éducation civique à donner aux tout-petits afin que cela entre dans nos habitudes. Car selon elle, l’heure est critique en ce qui concerne la pollution marine avec les déchets plastiques.
« A en croire la banque mondiale, d’ici 2050, nous aurons plus de plastique que de poissons dans les océans, en terme de poids. Pensez-y ! », a lancé la responsable comme pour tirer la sonnette d’alarme. Toujours selon ses explications, les déchets détruisent la vie marine (…) et commencent dans notre corps à travers la nourriture que nous mangeons.
Chose plus grave, la responsable américaine a confié qu’il aurait une zone flottante de la taille du Mexique dans l’océan. Et pour faire face à tout cela, elle a invité tout un chacun à penser à un recyclage informel et pourquoi pas réduire tout ce que nous utilisons comme plastique, métal et verre. « C’est simple, réduire, réutiliser, recycler ! Il y a de l’espoir. Mais l’espoir sans action n’est rien », a-t-elle exhorté.
Pour le jeune volontaire Frédérique Zorobi, c’est une initiative à poursuivre pour le bien-être de nos plages. Kipré David Vincent, directeur d’une société de finance a bien voulu se prêter à cette initiative accompagné de ses enfants. Pour lui, le réchauffement climatique est bien réel et c’est dramatique. La chaleur à Abidjan est terrible. Et ce changement climatique se ressent sur nos produits vivriers. Ce qui veut dire que le sol est fatigué et que le réchauffement climatique est terrible. Il nous faut donc sauver la situation par ce genre d’action qui vise à nettoyer nos plage couvertes de déchets renvoyés par la mer », a indiqué le bénévole. Avant d’ajouter qu’il a préféré venir avec ses enfants pour leur inculquer l’esprit du bénévolat et du travail bien fait. Cette action citoyenne a pris fin par un grand moment de délectation musicale de style reggae.
Pour le jeune volontaire Frédérique Zorobi, c’est une initiative à poursuivre pour le bien-être de nos plages. Kipré David Vincent, directeur d’une société de finance a bien voulu se prêter à cette initiative accompagné de ses enfants. Pour lui, le réchauffement climatique est bien réel et c’est dramatique. La chaleur à Abidjan est terrible. Et ce changement climatique se ressent sur nos produits vivriers. Ce qui veut dire que le sol est fatigué et que le réchauffement climatique est terrible. Il nous faut donc sauver la situation par ce genre d’action qui vise à nettoyer nos plage couvertes de déchets renvoyés par la mer », a indiqué le bénévole. Avant d’ajouter qu’il a préféré venir avec ses enfants pour leur inculquer l’esprit du bénévolat et du travail bien fait. Cette action citoyenne a pris fin par un grand moment de délectation musicale de style reggae.
Larissa Gbaguidi
