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Togo: l'opposition empêchée de manifester, Lomé sous tension

Publié le :

Lomé est calme, mais la tension est perceptible. L’opposition a maintenu son appel à manifester malgré l’interdiction du gouvernement. Et depuis samedi matin 14 avril, tous les rassemblements sont empêchés.
Le dispositif sécuritaire à Lomé était impressionnant ce samedi matin. Les forces de sécurité étaient en nombre appuyées par les forces de défense. Tous les points où l’opposition devait se rassembler étaient envahis, les manifestants qui ont voulu forcer ont été dispersés sans ménagement comme à Tsotsi, Djidjolé et Adidoadin, puis un peu plus en banlieue comme Agoè, où des pneus ont été brûlés et des barricades posées.
Très rapidement ces échauffourées maîtrisées, les forces de l’ordre ont dégagé les barricades. On signale trois interpellations à Adidogome, Adidoadin et Agoè.
En milieu de matinée, alors que les leaders de la coalition de l’opposition sont réunis en plénière au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), situé au quartier Hanoukpé, la rue des Cheminots est d’abord envahie par les forces de défense qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et effectué quelques courses poursuites.
« Est-ce que c’est normal qu’on attaque des gens qui ne font rien ? »
Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la Coalition des 14, raconte que les forces de l'ordre étaient « très menaçantes », donc les leaders de l'opposition ont « donné des instructions pour que personne ne les provoque ». Ils ont dans un premier temps « continué leur réunion, tranquillement », mais « à un moment donné, un de nos chauffeurs a voulu déplacer le véhicule. Dès qu’ils l’ont vu démarrer, ils ont commencé à lancer des gaz ». Ayant du mal à respirer, les participants à la réunion ont fini par s'organiser pour être exfiltrés.
« Est-ce que c’est normal qu’on attaque des gens qui ne font rien, qui plus est des chefs de parti qui sont en réunion ? Qu’est-ce qu’on nous reproche ?
Le gouvernement n’a pas le droit d’interdire les manifestations, c’est un droit constitutionnel », s'indigne Brigitte Adjamagbo Johnson, jointe par RFI.
Depuis l’après-midi, le groupe d’intervention de la police nationale et l’unité spéciale d’intervention de la gendarmerie ont pris la relève des forces de défense, les hommes en uniformes ont été positionnés par endroit. De source proche de la coalition, les leaders ont vidé les lieux depuis longtemps.
 
RFI.fr 



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