Après la ville de Shanghaï en République populaire de Chine en 2017, c’est la ville de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, qui a été choisie pour abriter le 13 février les assises de la 7ème édition de la journée mondiale de la radio qui se tient pour la première fois en terre ivoirienne. ‘’Radio et sports’’ est le thème de cette rencontre internationale initiée par la Fondation Félix Houphouet Boigny pour la recherche de la paix, en partenariat avec l’UNESCO et le comité mondiale de la journée mondiale de la radio et l’Union Africaine de Radiodiffusion, placée sous le parrainage du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et la présidence du ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste, Bruno Nabagné Koné. Face à la panoplie d’éminents spécialistes de la radio et des média, de nombreuses personnalités de haut rang, Jean Noël Loukou, Secrétaire Générale (SG) de la Fondation Félix Houphouet Boigny pour la recherche de la paix, s’est réjoui de l’honneur d’accueillir ces assises dans ce centre de rencontre, d’échanges et de paix. Il a toutefois fait savoir que cette célébration marquera d’une pierre blanche l’histoire de la radio en Côte d’Ivoire. Evoquant le thème de cette rencontre, le Secrétaire Général a fait savoir qu’en choisissant comme thème le sport et la radio, les initiateurs de ces assisses veulent amener les participants à réfléchir sur deux réalités vivantes du continent africain. A savoir que l’Afrique est une terre de rencontre et de compétition, en plus d’être le domaine privilégié de la radio, média centenaire mais toujours actuel, pratique, bon marché que l’on peut écouter dans les campagnes les plus reculées. Tout en reconnaissant le rôle prépondérant de la radio dans le règlement des conflits et autres tensions nationaux et internationaux, il a attiré l’attention des uns et des autres sur le fait que le sport et la radio peuvent être la meilleure ou la pire des choses.’’ De l’avis du Pr Jean Noël Loukou, la radio, qui reste et sans doute le média le plus répandu et le plus pratique, a résisté aux évolutions technologiques récentes. Vu que ‘’l’Afrique s’est résolument engagée dans la révolution numérique et que sa jeunesse, pour une fois, n’a pas raté le train et veut mener le peloton.’’ André Apetey, directeur de cabinet représentant le ministre Bruno Koné, a souligné les différents rôles bénéfiques de la radio en tant que média. La radio a, selon lui, été porteuse de liberté, dira-t-il, à travers l’histoire. Il a noté qu’en célébrant cette journée instituée par l’UNESCO ‘’la Côte d’Ivoire, pays d’hospitalité et de liberté, veut réaffirmer son adhésion et son soutien indéfectible dans ce combat que mène cet organisme.’’ La célébration de cette édition 2018 va donc, selon lui, dans la droite ligne de la construction d’un monde nouveau. Koné Issa, représentant le Premier ministre, qui a reconnu l’importance du rôle de la radio, même si, selon lui, elle a quelquefois connu des ratés, a exprimé la nécessité d’apporter les outils adéquats à la pérennisation de la radio afin de lui donner la chance de jouer pleinement son rôle d’éducation et de formation pour le bien-être des populations. Notons que deux sessions et une table ronde qui portera sur le thème principal de la journée meubleront les activités de cette journée. Si la première session donnera l’occasion aux responsables des médias ivoiriens de présenter le paysage audiovisuel de leur pays, la deuxième session, quant à elle, sera animée par les responsables des unions de radios européennes et africaines autour de différents thèmes évocateurs.
Peck Klohi
