Le Commissaire de l'Union Africaine pour la paix et la sécurité a fait cette annonce dimanche à Oran dans l'ouest de l'Algérie lors d'une rencontre sur la lutte contre le terrorisme.
Smail Chergui a appelé les pays africains à se préparer "fermement" à la gestion du retour de ces quelque 6000 africains ayant combattu au Moyen-Orient aux côtés du groupe Etat islamique.
Ce sont "des rapports qui font état de ce chiffre'' a indiqué M. Chergui.
Selon lui "le retour de ces jihadistes en Afrique pose de sérieuses menaces sur la sécurité et la stabilité en Afrique''.
Le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité a appelé les pays concernés à un échange de renseignements sur les éléments armés regagnant leurs pays respectifs, après leurs défaites en Irak et en Syrie.
Au Total 30.000 combattants étrangers avaient rejoint ce groupe terroriste.
-
Consultez notre charte des commentaires
La seule parade contre ce fléau, je dis bien "LA SEULE PARADE" c'est rapidement trouver des emplois rapidement aux nombreux chômeurs de chez nous ! Ceux qui viennent est un problème, mais le nombre qui sera "débauché" parmi nos chômeurs sera 10 fois plus important que les arrivants !!!! Les décideurs doivent ABSOLUMENT trouver LA SOLUTION la meilleure pour créer des emplois ! Secteur Public -----> contactez le secteur privé pour des solutions à l'AFRICAINE !!!! Vérité erratum: combattants étrangers Africains de l'EI Le retour des djihadistes partis d'Afrique combattre en Syrie et en Irak au côté du groupe Etat islamique inquiète dans leur pays d'origine. Le recul du groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie est loin de rassurer. La perspective du retour des djihadistes dans leurs pays africains respectifs suscite crainte et colère. Et la question agite médias et réseaux sociaux. Combien de personnes sont-elles concernées? Quelque 3500 djihadistes tunisiens sont partis pour la Syrie, selon le Centre tunisien de recherches et d'études sur le terrorisme (CETRET) et c'est au moins la moitié des combattants étrangers A de l'EI. De son côté, le département de la Sécurité intérieure américain évaluait en 2015 à plus de 6000 le nombre de djihadistes tunisiens recrutés par l'EI, l'un des ratios les plus élevés au monde. L'auteur de l'attentat de Berlin, Anis Amri, et celui de Nice, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, étaient tunisiens, même s'ils se sont radicalisés en Europe. Au moins1000 de ces djihadistes eux sont déjà rentrés, selon le ministère tunisien de l'Intérieur. Empêcher le retour des djihadistes est-il envisageable? " La constitution tunisienne comme celle de beaucoup de pays africains ne permet ni d'empêcher des Tunisiens de rentrer dans leur pays, ni de priver quelqu'un de sa nationalité, sauf pour des citoyens bi-nationaux". Le défi du retour des djihadistes pose de nombreux problèmes: D'abord la question de leur identification. "Qu'ils aient quitté leur pays d'origine de façon légale ou pas, il est très difficile de prouver que les "revenants"sont des "terroristes". Les premiers sont passés par la Turquie, le Mali ou la Libye pour la plupart, et de là, sont parvenus à franchir la frontière vers la Syrie ou l'Irak, à l'aller, et au retour. Et un séjour en Turquie,au Mali, en Lybie ou meme en Irak et en Syrie ne vaut pas preuve d'activité terroriste. Quant à ceux qui rentrent clandestinement depuis la Libye ou le Mali notamment, ils ne sont pas "fichés ni surveillés..."
Publié le :
12 décembre 2017Par:
Loethiers mackan